L’éponge magique, vraiment écologique ?
Aussi appelée « gomme magique », cette éponge née dans les années 50 a envahi nos supermarchés. Pour l’utiliser, aucun ajout de produit n’est nécessaire. Il suffit de l’humidifier à l’eau puis de frotter la surface à nettoyer. Elle élimine sans effort les tâches et salissures sur les murs, les robinets, le sol… Il convient ensuite de passer un chiffon en microfibre sur la surface nettoyée, pour absorber les gouttes d’eau et la saleté décrochée par l’éponge.
Une éponge pas si magique
Le fait qu’elle s’utilise sans détergent est un atout. Mais l’éponge magique est-elle pour autant, comme le vantent ses fabricants, écologique et respectueuse de l’Homme et de l’environnement ?
Pas si sûr. Sa matière première est le Basotect, un dérivé de la mélamine. Cette matière plastique est utilisée dans la fabrication d’assiettes ou d’isolant acoustique. Or une fois chauffée, elle est susceptible d’être absorbée par le corps et, à haute dose, d’altérer les fonctions rénales.
Pensez donc à l’utiliser uniquement sur des surfaces ayant refroidi au préalable (grilles de four, plaques de cuisson, casseroles….). Et avec modération…
Et pour la planète ?
D’autre part, la gomme magique est un dérivé plastique : elle est loin d’avoir un impact environnemental neutre. À la différence de la pierre d’argile, elle n’est pas biodégradable.
Toutefois, son usage reste préférable à celui de produits chimiques détergents, non biologiques et polluants, même si au final, il reste préférable de chercher d’autres options.
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Illustration bannière : Éponge magique – © TY Lim
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