Réchauffement climatique : GIEC versus climato-sceptiques ?
Le 29/10/13 par ManublandineAlors que le dernier rapport du GIEC confirme que l’activité humaine participe bien du réchauffement climatique, les climato-sceptiques continuent de mettre en doute la responsabilité humaine. Un mouvement auquel un certain nombre de Français accordent du crédit.
Effet de serre et réchauffement climatique
Le phénomène de l’effet de serre a été démontré par Horace Bénédict de Saussure dès la fin du 18e siècle puis successivement approfondi au cours des siècles suivants pour aboutir à l’émergence d’une conscience internationale dans les années 1990 : l’activité humaine participait bien du réchauffement climatique en raison de l’émission de gaz à effet de serre.
Mais il y avait encore des sceptiques pour douter de la cause et de la conséquence. Et les « climato-sceptiques » ne manquent pas de commenter les publications du GIEC pour en souligner les erreurs et les incohérences. Ce fut le cas en 2010 alors le GIEC se réunissait à Copenhague. 2013 ne fait pas exception.
« Une croyance collective » ?
Leur reproche est formel : le GIEC aurait abandonné le domaine de la science pour avancer sur le terrain « d’une croyance collective », car « on ne peut pas prouver la responsabilité humaine », avançait Serge Galam Physicien et théoricien du désordre, et non pas spécialiste du climat. En outre, toujours selon eux, la lutte prioritaire contre les gaz à effet de serre se fait au détriment des autres combats (accès à l’eau potable, urbanisme, traitement des déchets, etc.).
Le 27 septembre 2013, les scientifiques du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) rendaient le cinquième rapport du GIEC, un premier volume consacré exclusivement aux recherches ayant trait au changement climatique, publiées dans les grandes revues internationales et reconnues par les pairs. L’hypothèse se confirme. Le rapport atteste que l’humain est la principale cause du changement climatique. La multiplication des observations et l’amélioration des modèles climatiques aboutissent au renforcement des conclusions du premier rapport dans les années 1990.
Un mouvement d’ampleur mondiale
Le mouvement des climato-sceptiques a une certaine ampleur aux États-Unis. Néanmoins, le rapport du GIEC de cette année n’a pas vraiment mobilisé ses acteurs. Il semblerait que le refus de l’hypothèse du réchauffement anthropique s’essouffle et disparaisse définitivement avec les nouvelles générations. Un sondage du groupe Benenson Strategy le confirme puisque 66 % des jeunes estiment que le changement climatique est une réalité à laquelle il faut faire face.
En France, les climato-sceptiques médiatiques sont moins nombreux, mais plus visibles et peuvent compter sur l’attention de l’opinion. 22 % des Français pensent que la responsabilité humaine dans le changement climatique n’est pas démontrée et 13 % remettent en cause la réalité même du réchauffement, selon le baromètre d’opinion sur l’énergie et le climat publié en août par le Commissariat général au développement durable.
Des chiffres inquiétants sachant que les mesures à entreprendre pour limiter le phénomène reposent en grande partie sur les responsabilités individuelles. Il serait peut-être intéressant d’engager un travail pédagogique à ce niveau.
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écoutez Marcel Leroux – climatologue francais –
lire : l’innocence du CO2
Chercheur? Vendu…
scientifique? Plus bête que les autres
statistique? A rejeter…
Climatosceptique je suis plus mâlin quoi!