A la lecture des premières pages du nouveau rapport du GIEC, on ne peut que constater qu’il n’est plus question de nier le changement climatique résultant des activités humaines mais vérifier si un certain ralentissement se remarque.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a publié les premières pages de son nouveau rapport sur le climat. Plusieurs éléments sont à retenir de ces premières pages qui se veulent plus alarmantes que la précédente édition datant de 2007. Le vice-président du GIEC, Jean-Pascal Van Ypersele (université catholique de Louvain), a résumé le tableau du réchauffement climatique par ces mots :
« C’est une confirmation mais aussi un renforcement des diagnostics précédents«
A la lecture de ce rapport, on ne peut que nous efforcer de nous tourner vers des moyens de consommation respectant davantage l’environnement via les énergies renouvelables (géothermie via les pompes à chaleur, énergie éolienne, énergie solaire ou encore énergie hydraulique). Voici ce qu’il faut retenir de ce rapport :
Changement climatique : au niveau des températures
Au niveau des températures, les prévisions ne sont pas optimistes puisqu’elles pourraient augmenter dans une fourchette de 0,3°C. à 4,8°C. pour la période 2081-2100 par rapport à la période 1986-2005.
Au niveau des glaces
Sans surprise, les neiges et les glaces ne cessent de se rétracter au fil des années. Le GIEC indique ainsi que la banquise arctique estivale a perdu entre 9,4% et 13,6% de sa surface depuis 1979. Le scénario le plus noir du GIEC n’exclut pas que cette banquise ait totalement disparu d’ici le milieu du siècle.
A côté des banquises, les glaciers de montagne ne se portent pas mieux. Ils ont perdu 275 milliards de tonnes de glace par an entre 1993 et 2009 !
Au niveau de la mer
Lors de son précédent rapport, le GIEC indiquait que l’élévation moyenne du niveau de la mer devait se situer entre 18 cm et 59 cm d’ici la fin du siècle. Cependant, cette estimation ne prenait pas en compte les pertes de glace du Groenland et de l’Antarctique. Ainsi, aujourd’hui, lorsque ces deux facteurs sont pris en compte, les estimations sont revues à la hausse : entre +26 et +82 cm dans la période 2081-2100 par rapport à la période 1986-2005 !
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Sources : Le Monde, GIEC