Devenir ambassadeur de la cause des pandas

Le 17/09/12 par Vincent.F

Le centre de recherches sur le Panda de Chengdu  lance la troisième édition de son opération visant à promouvoir et soutenir la réintroduction du Panda dans son habitat naturel.

Ses moyens : un concours international lancé via les réseaux sociaux tels que Facebook qui relayent l’opération visant à retenir quelques ambassadeurs du Panda, les Pambassadors. Ces derniers recevront une formation poussée puis parcourront le monde afin de sensibiliser le public à la cause d’un des plus emblématiques des mammifères.

Au programme du concours Chengdu Ambassadors, formation, bivouac en nature sur la trace des ours de Chine puis tour du monde pour défendre la cause :

  • Tout commencera sur facebook, via un quizz et un dossier de candidature, déterminant les seize finalistes qui se rendront à Chengdu, au centre de Recherche et de Reproduction des pandas.

 

  • Après des séries de tests durant lesquels les participants devront prouver leur volonté de s’instruire et de s’occuper des pandas en captivité, ils partiront pour un séjour de trois semaines dans un milieu naturel sauvage au cours duquel ils mettront en application les techniques de surveillance des pandas.

 

  • Dès le 16 novembre, les juges désigneront trois finalistes, les « Chengdu Pambassadors 2012 ».

Pandas du zoo de Chengdu. Le panda est un ours, solitaire à l'état sauvage. Ici captif et protégé, il vit en groupe.

  • De mars à juillet 2013, ces représentants internationaux participeront au « Global Panda Conservation Tour ». Chengdu, Etats-Unis, Europe, Australie pour retourner en Chine ensuite. A chaque escale, les ambassadeurs travailleront avec les zoos et effectueront un travail de sensibilisation du public à la cause de cet animal.

Le panda et la protection des animaux charismatiques : attention au piège du marketing du « cute »

Le panda est une espèce d’ours ne vivant qu’en Chine. Menacé d’extinction, il n’en reste qu’environ 1600 actuellement vivant à l’état sauvage, et 300 dans des zoos… L’animal est emblématique de la protection de la faune sauvage dans l’imaginaire collectif, sa silhouette bien connue servant d’icone au WWF. Pourtant, l’espèce dépérit. Pour concevoir comment un ours solitaire peut encore survivre dans un pays comme la Chine d’aujourd’hui, et surtout, de demain, de telles opérations sont surement nécessaires. La préservation d’un habitat naturel passe par la sensibilisation du public, certes, mais surtout par celui des pouvoirs publics, qu’il faut pousser à l’action concrète et à l’engagement pour l’avenir...  notamment à adopter une stature claire sur l’exploitation du bambou (la nourriture principale du panda) et la présence de leur ours à l’état sauvage. C’est une question de politique de développement durable. De cohabitation entre l’homme et la nature à l’échelle d’un pays entier. Il s’agit de décisions nationales à prendre ici. Alors, les véritables résultats seront a constater dans quelques mois, lorsqu’ils seront clairement mesurables. Ils devraient pour être vecteur d’espoir consister en une série de mesures prises par le gouvernement chinois pour assurer la sauvegarde de la nature sauvage dans la Chine de demain.

Car même si il s’agit d’un animal que l’on a peut être plus envie spontanément de sauver (voire de câliner pour certains téméraires, mais c’est un vrai ours, pas une peluche, le câlin risque de se transformer en duel inégal) qu’un autre, peut être moins « attendrissant« , comme le dauphin d’eau douce, disparut des eaux chinoises il y a quelques années dans l’indifférence quasi générale… Que dire du sort réservé à des espèces moins iconiques, voire considérées comme moins « sexy », puisque la frontière entre engagement et marketing est parfois ténue ? D’ailleurs, plutôt que de vouloir « sauver » un animal, on a surtout pas envie d’apprendre sa disparition irrévocable. Mais l’espèce disparait indéniablement.

Garder la place de la nature sauvage :

En tout cas, s’engager pour la défense de l’environnement ne signifie pas uniquement tenter de sauver les animaux ayant inspiré les déclinaisons en peluches préférées des enfants. Tout écosystème est important et la survie de toute espèce doit être considérée comme un enjeu sérieux. Dauphins, tigres, pandas, rhinocéros, oui. Mais attention à ne pas en oublier tous les discrets tenants de la vie sauvage ! Car ce qu’il faut protéger avant tout, ce sont des vastes zones de liberté pour la faune et la flore. Pour cela, la sauvegarde du panda est emblématique, mais attention à bien considérer au-delà de cette cause, l’essence même de la protection animale qu’est la cohabitation entre le développement humain et celui de la nature sauvage. Le message doit passer, mais la finalité est qu’il débouche sur des actions concrètes prises par les dirigeants du monde. Nous en reparlerons lorsque les résultats concrets de l’opération seront mesurables.

Pour participer, en savoir plus :

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  1. sandrine dit :

    bonjour,  l’idee est tres bonne,mais pourquoi que sur facebook….. ne pourra t on,bientot, plus rien faire sans passer par ce site….va t on devenir comme aux etats unis des psychopates parce que nous faisons partis d’aucun reseau sociaux sur le net???? tout ca fais me fais peur….

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