Du compost contre la rouille : du triple usage du compostage maison
Le 15/03/12 par Vincent.FAux jardiniers qui fabriquent leur compost, leur engrais, récupèrent l’eau de pluie pour l’arrosage et sont attentifs à l‘association/alternance des cultures, il serait dommage d’utiliser un anti-rouille industriel pour ôter les traces de rouille de leur binette une fois le printemps revenu…
Parce que toutes sortes de solutions s’offrent à nous lorsque l’on attache une attention particulière aux vertus naturelles de l’environnement, saviez-vous qu’il existe une seule et même façon de : réduire vos déchets, fabriquer un engrais naturel et éviter à vos outils de jardin de rouiller ?
Des multiples avantages à tirer du compostage, il y a l’anti-rouille :
Durant tout l’hiver, les outils de jardinage, bêche, binette, râteau ou autres, restent dans un garage, abri de jardin ou dehors. Ils sont généralement soumis à une humidité importante qui les fait rouiller. Pour ne pas avoir à les décaper au printemps, au moins deux solutions s’offrent à vous :
- Si vous possédez un composteur assez profond pour y plonger les parties métalliques de vos outils, laissez les y durant tout l’hiver, le compost préservera ces derniers de la rouille;
- Plongez simplement les parties métalliques de vos outils dans un bac de sable;
- Faire un compost vous apportera plus d’avantages que la possession d’un seau de sable :
Si vous n’étiez pas encore familier de l’utilité du compost, il permet :
- une diminution des déchets ménagers (organiques),
- mise à disponibilité d’un engrais naturel fort efficace et écologique,
- de perfectionner ses recettes au fur et à mesure, sans nécessiter une attention constante, bien au contraire, mais en prêtant attention à l’équilibre hydrométrique du mélange, ce qui n’est pas difficile 🙂
Note annexe : pour les petits outils, que vous ne voudriez pas plonger dans le compost ou le sable, disposer des craie blanche dans votre boîte à outils permettra d’absorber une bonne partie de l’humidité ambiante et donc de ralentir le processus d’oxydation.
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En savoir plus sur le jardinage écolo :
@Dès l’aurore :
Pardon, mais c’est une réaction chimique du compost sur la rouille qui opère ici. Malgré l’humidité (bien plus faible qu’a l’extérieur en réalité) du compost. Certes, retirer les manches de ses outils n’est pas forcément un réflexe ou une envie incompressible. Mais il ne s’agit ici que d’une simple astuce pour éviter le gaspillage, à mettre en application par ceux qui le peuvent. Ce qu’il faut éviter, c’est de plonger un outil trop rouillé dans le compost par contre.
Cependant si à l’avenir vous tombez sur un de mes articles vous semblant digne d’un minimum d’intérêt, je serai ravi que vous m’en fassiez part afin d’équilibrer un tant soit peu votre avis.
Au plaisir de vous lire !
C’est bien ce que je dis : selon vos preconisations, seul le fer des "bêche, binette, râteau ou autres" (je vous cite) est enfoui dans le compost à l’abri de l’humidité (je pensais pourtant que le compost doit être humide pour bien fonctionner !) et les manches se débrouillent (ou bien faut-il les démonter au préalable ?! LOL).
Bref, c’est n’importe quoi et ce n’est pas avec des billets de cette qualité que vous allez promouvoir votre site…
Bon courage
En réalité, la technique s’appliquerait plutôt sur les éléments en fer/acier de vos outils, et non pas les manches.
CEla dit, je suis d’accord pour dire que ce n’est pas LA vertu principale du compost 🙂
Mettre les outils dans le compost ?! Drôle d’idée… Le tas de compost étant forcément à l’exterieur (contrairement au seau de sable), ça veut dire que les manches en bois vont subir l’humidité et le froid pendant tout l’hiver ? Je ne comprend pas bien.