La voiture électrique : nouveau moteur de l'industrie automobile
C’est ce que révèle une étude du cabinet KPMG.
La voiture électrique est devenue tendance.
Londres prévoyait déjà en 2010 d’installer 1 300 bornes de rechargement à travers la ville d’ici 2013 alors que Paris vient de commencer tout juste son projet de location de véhicule électrique Autolib’.
Tesla model S
Quant au constructeur automobile de voiture électriques Tesla Motors, il a confirmé en janvier 2012 la prochaine commercialisation de sa Model S, une berline électrique (2).
La voiture électrique, un enjeu de taille pour l’industrie automobile
Selon la 13ème étude internationale du cabinet KPMG sur le secteur automobile (1), les dirigeants interrogés mettent en avant trois enjeux qui sont au coeur de leur réflexion sur l’avenir de l’automobile.
Il s’agit d’abord de l’efficacité énergétique du véhicule. Vient ensuite l’adaptation à un environnement de plus en plus urbanisé, et enfin l’émergence de nouveaux besoins tels que les services de mobilité et de connectivité à bord des véhicules. Mais retenons le premier point : l’électro-mobilité est devenue un enjeu pour l’industrie automobile, une nouvelle d’excellente augure pour tous les amoureux de la planète.
Ainsi, même si la part de marché du véhicule électrique reste faible (15 % des immatriculations mondiales en 2025), les deux principaux facteurs affectant les décisions d’achat sont l’efficacité énergétique (pour 76 % des dirigeants interrogés) et le respect de l’environnement (65 %).
L’électro-mobilité au coeur des préoccupations des pays émergents
- A titre d’exemple, le gouvernement chinois a dépensé des milliards de dollars et prévoit d’injecter 12,3 milliards d’euros d’ici à 2020 pour promouvoir ce mode de transport propre mais surtout électrique(3).
- L’objectif de Pékin consiste non seulement à voir circuler d’ici à 2020 cinq millions de véhicules à « énergies nouvelles », mais surtout à lutter contre les émissions polluantes et réduire la dépendance de la deuxième économie mondiale aux importations de pétrole.
Cette stratégie semble être adoptée par la plupart des marchés émergents, qui souhaitent pouvoir s’appuyer sur les nouvelles technologies, de peur de trop dépendre des énergies fossiles. Ainsi, sur le long terme, ces nouveaux véhicules électriques représenteront un facteur de différenciation important et seront susceptibles de modifier sensiblement les facteurs de compétitivité.
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(1) http://www.kpmg.com/fr/fr/issuesandinsights/articlespublications/press-releases/pages/2012-industrie-automobile.aspx
(2) http://www.caradisiac.com/75667.htm
(3) http://www.liberation.fr/depeches/01012384375-la-chine-soutient-la-voiture-electrique-mais-elle-peine-a-s-imposer
Le dossier Voiture électrique
A 19h quand 5 millions de propriétaires voudront recharger leurs voitures apres etre rentré du travail, on assistera alors à un pic de consommation vertigineux et comme le nucléaire est incapable de suivre les pics de consommation (une centrale, on n’augmente pas ou on ne réduit pas sa puissance si facilement), on sera alors obligé d’allumer les centrales au fioul ou au charbon. Avec les pertes dues au transport, on peut donc dire que la voiture électrique émettra beaucoup plus de polluant qu’un bon vieux moteur diesel. Avec la voiture électrique EDF et Aréva nous refont le cout du chauffage électrique.
"les deux principaux facteurs affectant les décisions d’achat sont l’efficacité énergétique (pour 76 % des dirigeants interrogés) et le respect de l’environnement (65 %)" => avis des DIRIGEANTS !!! Rappelons que la voiture électrique est loin d’être écologique puisqu’elle utilise l’électricité, qui n’est surtout pas une énergie propre, vu qu’elle est aujourd’hui encore en majorité nucléaire !!! (et on voit ce que ça donne -1986, 2011-). Comment changer de façon de produire l’électricité si on augmente encore nos besoins (plutôt que de travailler à les réduire) ???…
Enfin les choses semblent avancer