L'Heol, monnaie alternative à l'Euro
Le 17/11/11 par Vincent.FLa promotion de l’économie sociale et solidaire passe par des initiatives multiples.
Notamment la création de groupements citoyens, associatifs, tels que l’Adess Pays de Brest, qui met au point le lancement pour début 2012 d’une monnaie locale complémentaire et alternative à l’Euro : l’Heol.
Le principe : favoriser le développement de l’économie locale répondant à des critères en phase avec les principes de développement durable et d’économie sociale et solidaire.
Il existe une multitude de projets similaires en France et à l’étranger. Historiquement, la crise de 1929 à également vu apparaître des systèmes monétaires alternatifs.
Définition de la monnaie complémentaire, tirée du site de l’Adess pays de Brest :
Une monnaie pouvant être utilisée en complément à la monnaie nationale, et visant à favoriser le développement économique d’un territoire, d’un secteur ou d’activités spécifiques. Une monnaie complémentaire ne représente donc pas un substitut à la monnaie officielle.
Interview de Noa Soudee, du Pole de développement de l’économie sociale et solidaire de Brest.
Pourquoi la création d’une monnaie alternative ?
Nous considérons que l’Euro a progressivement perdu sa fonction de monnaie d’échange, devenant plutot un outil de spéculation et d’enrichissement. Le but de la mise en circulation de l’Heol est de revenir à cette fonction première de l’argent comme monnaie d’échange.
Le problème que nous constatons c’est que les flux d’argent en Euros finissent par enrichir des « acteurs » d’autres territoires. Nous souhaitons promouvoir les échanges de biens et services proposés par une économie respectueuse des personnes et de l’environnement, n’ayant pas pour unique objectif la recherche d’intérêt financier.
Comment articuler le local dans le « global » ?
La globalité ne doit pas se concevoir au détriment de la localité.
Avec l’Heol, nous comptons privilégier les achats locaux, et d’ailleurs recadrer les comportements de consommation en orientant les achats vers les acteurs de l’économie sociale et solidaire, vers les commerçants qui répondent à certaines exigences correspondant à une Charte définie par les acteurs du Comité de Pilotage du projet. (1) Ces critères prennent en compte les aspects du développement durable et de l’écologie entre autres.
Suite page 2 !
[…] Fuente […]