On est tous à la recherche de fruits et légumes sains, produits localement et moins cher. J’ai fait une petite recherche pour lister les différents moyens de faire son marché écolo et pas cher. Vous me direz si j’en ai oublié …
1 – La cueillette en libre-service
La cueillette en libre service est une forme de vente directe également pratiquée par les maraîchers.
Combien ça coûte ?
Les prix sont généralement affichés et connus avant la cueillette. Après avoir ramassé, les produits sont pesés puis payés. En général, le producteur et ses clients sont gagnants : les produits sont un peu moins chers qu’en distribution, mais comme il n’y a pas d’intermédiaire, le producteur marge mieux.
Petits conseils pour faire sa cueillette et son ramassage
- Respecter les plantations : ne pas piétiner ou abîmer, suivre les conseils de cueillette et ramassage, pour ne pas abîmer les autres légumes ou les arbres,
- Utiliser de bonnes chaussures, ou des bottes si le terrain est humide, et un parapluie en cas de pluie,
- Prévoir un grand sac ou un panier, bêche, sécateur,cagettes, … même si la plupart du temps, ils sont prêtés,
- S’il y a du soleil, penser à un chapeau et à la crème solaire,
Certaines fermes de vente en libre service sont regroupées en réseau
- Le réseau Chapeau de paille (www.chapeaudepaille.fr), spécialisé dans la cueillette à la ferme,qui regroupe plus de 23 fermes : chaque semaine la liste des produits disponibles pour la cueillette est réactualisée,
- Le réseau Bienvenue à la ferme, (www.bienvenue-a-la-ferme.com) qui a une formule « Produits de la ferme » dont font partie certaines fermes qui proposent la cueillette en libre service,
- Près de Lyon, Henri Chambe, producteur de fruits et légumes depuis plus de 30 ans, a créé un site (Cueillette à la ferme.com) en 2006 et sa première cueillette en libre service,
- A 20 mn de Paris, La cueillette en libre service de Gally (www.ferme.gally.com/) dans les Yvelines offre des allées bordées de champs ou de haies permettent d’y chercher les produits de saison, de suivre des cours de cuisine, … ou à Attainville, dans le 95, la cueillette de la croix verte pour cueillir en plein air (cueillette-de-la-croix-verte.com), en Seine-et-Marne, plusieurs jardins de Seine-et-Marne sont ouverts à la cueillette libre-service, notamment 7 jardins « Chapeau de Paille » ((Coubert, Lieusaint,, Villenoy-Meaux, Compans (2), Lumigny, Pamfou).
- Toujours dans les Yvelines, la Ferme du logis (lafermedulogis.com) offre les dates et coordonnées des marchés fermiers, organise un marché de Noël en décembre, des repas champêtres, …
- Pour trouver une liste de ferme près de chez vous : le site fermagora.com
La suite p.2 : les Amap
2 – Les Amap, le circuit direct du producteur au consommateur
Les Amap sont surtout utilisées par des consommateurs urbains soucieux de connaître la provenance des fruits et légumes qu’ils consomment.
Les avantages des Amap sont nombreux :
- apprécier les bénéfices environnementaux d’une nourriture qui n’a pas parcouru des centaines de kilomètres, avec moins d’emballages, issus d’une agriculture bénéfique pour la biodiversité, protégeant les sols et l’eau, moins polluante et moins énergivore ;
- améliorer l’économie locale par une augmentation des emplois, plus de processus locaux, de consommation locale, et circulation de l’argent dans la communauté ;
- favoriser le retour des particularités alimentaires locales et régionales ;
- bénéficier de l’amélioration des liens sociaux, de la responsabilité sociale, du sens de la communauté et de la confiance.
- L’annuaire des Amap par région et par département
- Le dossier alimentation de consoGlobe
- Tous les articles sur les AMAP
- Pour manger mieux, essayer les AMAP
La suite p. 3 : le glanage
3 – Le glanage de fruits et légumes
Le glanage ne peut en effet se pratiquer partout.
En effet, le glanage consiste à se rendre sur un champ ou une exploitation et à ramasser tout ce qui reste après que les machines aient récolté. Bref, le glanage glane les restes…
Mais pour glaner il faut l’autorisation explicite de la ferme. En Ile-de-France, certains glanages sauvages ont poussé des exploitants à le proscrire clairement. Dans d’autres régions, cela se pratique couramment, comme sur la presqu’île de Noirmoutier où le glanage sur les champs de pomme de terre est bien connu.
Le glanage éthique ou le glanage par nécessité
En effet, le glanage est souvent pratiqué par des personnes qui voient là une réponse à de graves problèmes de pouvoir d’achat et les exploitants ont bien conscience de faire un geste de solidarité en laissant leurs champs ouverts au glanage.
Une étude de2008, menée sur la base de 40 entretiens par le Cerphi sur 19 sites de Paris, Dijon et Amiens, montrent que le glanage devient une pratique de résistance contre la pauvreté. Agnès Varda a réalisé un film (voir l’image ci-contre) « Les glaneurs et la glaneuse »et a déclaré :
« J’ai passé un an à faire un documentaire sur ceux qui dans notre société vivent de nos déchets et de nos restes.
Puisqu’on est dans une société de gâchis, il y a des gens qui vivent de ce qu’ils trouvent dans les poubelles. Parmi ceux-là, j’ai rencontré des gens formidables, qui ont une vision de la société. Ils ne sont pas misérabilistes, mais simplement miséreux. Ils ont compris que devant un tel gaspillage, il faut en profiter en quelque sorte, tout en denonçant ce que cela veut dire«
Pour glaner correctement, il faut :
– connaître les « coins à glanage »,
– savoir distinguer les légumes et fruits encore bons à la consommation,
– ne pas hésiter à s’organiser avec les autres glaneurs pour être plus efficaces,
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La suite p.4 : Les jardins familiaux
4 – Les jardins familiaux
à suivre