Consommer Durable

6 façons de faire son marché moins cher

On est tous à la recherche de fruits et légumes sains, produits localement et moins cher. J’ai fait une petite recherche pour lister les différents moyens de faire son marché écolo et pas cher. Vous me direz si j’en ai oublié …


1 – La cueillette en libre-service

Il existe des exploitations qui invitent les consommateurs à cueillir eux-mêmes leurs fleurs, fruits et légumes directement à la ferme. Ces fermes cultivent de manière à faciliter la cueillette par les clients qui n’ont pas forcément un prix plus bas mais surtout le plaisir de choisir et ramasser eux-mêmes des produits de saison comme dans leur propre jardin.

La cueillette en libre service est une forme de vente directe également pratiquée par les maraîchers.

Combien ça coûte ?

Les prix sont généralement affichés et connus avant la cueillette. Après avoir ramassé, les produits sont pesés puis payés. En général, le producteur et ses clients sont gagnants : les produits sont un peu moins chers qu’en distribution, mais comme il n’y a pas d’intermédiaire, le producteur marge mieux.

Petits conseils pour faire sa cueillette et son ramassage


Certaines fermes de vente en libre service sont regroupées en réseau

 

La suite p.2 : les Amap

2 – Les Amap, le circuit direct du producteur au consommateur

Les Amap commencent à être vraiment connues et il y en aurait plus de 1500 en France.

Les Amap sont surtout utilisées par des consommateurs urbains soucieux de connaître la provenance des fruits et légumes qu’ils consomment.



Les avantages des Amap sont nombreux :



La suite p. 3 : le glanage

3 – Le glanage de fruits et légumes

Le glanage, la grapille est le mode de « cueillette » le moins connu car un peu spécial, même si c »est une pratique connu depuis le Moyen-âge.

Le glanage ne peut en effet se pratiquer partout.

En effet, le glanage consiste à se rendre sur un champ ou une exploitation et à ramasser tout ce qui reste après que les machines aient récolté. Bref, le glanage glane les restes…

Mais pour glaner il faut l’autorisation explicite de la ferme. En Ile-de-France, certains glanages sauvages ont poussé des exploitants à le proscrire clairement. Dans d’autres régions, cela se pratique couramment, comme sur la presqu’île de Noirmoutier où le glanage sur les champs de pomme de terre est bien connu.


Le glanage éthique ou le glanage par nécessité

Les glaneurs sont essentiellement urbains : ils récupèrent et utilisent ce dont les autres ne veulent plus. Ce qui motive leur pratique du glanage varie selon les cas :  glanage par choix éthique, glanage par refus du gaspillage mais le plus souvent, glanage par nécessité.

En effet, le glanage est souvent pratiqué par des personnes qui voient là une réponse à de graves problèmes de pouvoir d’achat et les exploitants ont bien conscience de faire un geste de solidarité en laissant leurs champs ouverts au glanage.

Une étude de2008, menée sur la base de 40 entretiens par le Cerphi sur 19 sites de Paris, Dijon et Amiens, montrent que le glanage devient une pratique de résistance contre la pauvreté. Agnès Varda a réalisé un film (voir l’image ci-contre)  « Les glaneurs et la glaneuse »et a déclaré :

« J’ai passé un an à  faire un documentaire sur ceux qui dans notre société vivent de nos déchets et de nos restes.

Puisqu’on est dans une société de gâchis, il y a des gens qui vivent de ce qu’ils trouvent dans les poubelles. Parmi ceux-là, j’ai rencontré des gens formidables, qui ont une vision de la société. Ils ne sont pas misérabilistes, mais simplement miséreux. Ils ont compris que devant un tel gaspillage, il faut en profiter en quelque sorte, tout en denonçant ce que cela veut dire« 

Pour glaner correctement, il faut :

– connaître les « coins à glanage »,

– savoir distinguer les légumes et fruits encore bons à la consommation,

– ne pas hésiter à s’organiser avec les autres glaneurs pour être plus efficaces,

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La suite p.4 : Les jardins familiaux


4 – Les jardins familiaux


à suivre