Pour des repas de Noël et du nouvel an écologiques, les ingrédients qu’il faut privilégier et ceux qu’il faut éviter

Le 16/12/10 par cyrill.e

Eh oui, les fêtes de fin d’année arrivent et peut-être que vous êtes tout comme moi en train de réfléchir aux menus du réveillon de Noël et du nouvel an. Que ce soit chez le traiteur, dans les magasins spécialisés bio ou encore dans les supermarchés, de nombreuses denrées et menus nous sont proposés. Mais parmi toute cette offre, certains produits sont plus durables que d’autres.

Je vous propose donc de faire le point sur quelques aliments clés des réveillons mais aussi de vous donner quelques pistes pour un réveillon locavore en me basant sur des produits de ma région (Haute-Savoie). Ces pistes sont à adapter en fonction de votre région mais il suffit d’aller fouiller un peu dans les recettes de noël régionales pour trouver facilement des idées pour réaliser un repas de Noël et du réveillon locavore (13 desserts en Provence…).

Saumon ou poisson local  pour le menu de Noël ?

Le saumon est un des ingrédients star des fêtes de fin d’année mais selon le WFF, l’élevage de ce poisson peut être très polluant quand il n’est pas biologique. Principal problème pointé par l’ONG, les résidus de la nourriture donnée aux poissons qui engendrent une pollution au phosphore et à l’azote.

Si vous souhaitez consommer du saumon à Noël, le WWF recommande de privilégier le saumon bio dont le mode d’élevage est plus respectueux de l’environnement (mesure de protection des eaux, moins de médicaments…).

• Et si on consommait local ? La féra, une spécialité de Haute-Savoie

En Haute-Savoie, il est possible de remplacer le saumon par la fera.

• Cette espèce de poisson d’eau douce est pêchée notamment dans le Lac Léman et on la trouve dorénavant sous des formats particulièrement attractifs (fera fumée, en carpaccio…).

Menu de Noël : bœuf, veau ou volaille ?

Il est préférable de privilégier la volaille au bœuf ou au veau.

• En effet, le contenu en CO2 d’un kilo de volaille est 3 fois moins élevé que celui du bœuf et 6 fois plus faible que celui du veau.

Mais si vous souhaitez quand même vous faire plaisir et consommer de la viande rouge, il est tout à fait possible d’opter pour une viande bio et locale.

Manger des huitres, c’est écologique !

Selon le CNRS, l’aquaculture extensive traditionnelle comme celle des huîtres a un faible impact sur l’environnement.

• Cette culture peut même avoir des retombées positives sur l’écosystème puisqu’elle contribue à limiter l’eutrophisation des milieux (dégradation d’un espace aquatique liée en général à un apport excessif de substances nutritives).

Fruits exotiques importés par avion, par bateau ou fruits locaux ?

Si vous achetez des fruits exotiques, privilégiez les fruits transportés par bateau à ceux acheminés par avions, leur transport émet 50 fois moins de gaz à effet de serre.
Mais bien entendu, il est préférable de consommer des fruits de saison et locaux.

• La spécialité locale de Haute-Savoie  : les rissoles aux poires

Il s’agit de chaussons dont la farce est réalisée avec une variété particulière de poires , les poires à rissoles. Cette spécialité locale peut aussi se retrouver dans d’autres régions de France.

Et de votre coté, quelles sont les recettes ou spécialités qui sont préparées pour le repas du réveillon dans votre région ?
Je suis curieux de les connaître. N’hésitez pas à nous les faire partager en laissant un commentaire.
*

Lire également sur le Noël écolo

• Le dossier Noël
  
• Le menu de Noël écolo (article en 4 parties)
  
• Alimentation : qui sont les locavores

Posté dans Alimentation saine