Comment transformer un simple projet de parc photovoltaïque au sol en projet de développement local durable : le retour d'expérience de Claude
Le 30/08/10 par cyrill.eClaude Mur, responsable du secteur « Insertion par l’activité économique » au sein du Centre socio-culturel de Chalais et partie prenante du projet de parc photovoltaïque au sol de Bors de Montmoreau, nous fait partager son expérience.
- Pourriez-vous nous présenter votre activité et nous préciser pourquoi vous êtes amené à gérer des terres agricoles ?
Je suis responsable du secteur « Insertion par l’activité économique » au sein d’un centre socio-culturel. Mon public est constitué par des personnes en recherche d’emploi. Cela signifie que je dois bâtir mes actions autour de plusieurs axes :
-l’accompagnement des salariés autour de projets sociaux ou/et professionnel
-l’inscription de nos actions dans un cadre de développement territorial
-le développement des activités de notre chantier afin d’aller vers une certaine part d’autofinancement.
L’idéal est bien sûr que chaque action entreprise réponde à ces trois axes.
C’est effectivement le cas pour l’action dont nous parlons aujourd’hui (gestion de parcelles dans une centrale photovoltaïque au sol):
-certains des salariés en parcours au centre ont pour projet professionnel l’entretien des espaces verts ou une activité en agriculture,
-le développement territorial du Sud Charente passe, entre autres, par le développement durable et notamment par le développement de l’énergie solaire,
-l’entretien des parcelles sera une activité rémunérée.
- Est-ce que ces terres appartiennent à votre structure ?
Ces terres n’appartiennent pas à notre structure mais à plusieurs propriétaires qui vont les louer à Valeco, l’installateur de panneaux voltaïques.
- Si, ce n’est pas le cas, pouvez-vous gérer ces terres comme vous le souhaitez ou alors pour des actions engageantes comme l’installation d’une centrale solaire, l’accord du propriétaire est-il obligatoire ?
L’accord des propriétaires est bien sûr nécessaire et a fait l’objet d’une convention.
- Pourquoi souhaitez-vous installer des panneaux solaires photovoltaïques sur une partie des terres dont vous avez la gestion ?
L’installation des panneaux est une opération initialement proposée par les propriétaires des différentes parcelles. Ces propriétaires ne tiraient pas un revenu suffisamment correct de l’exploitation de ces terrains et cherchaient une solution viable.
- Quelle est la superficie totale du projet ?
La superficie totale de la centrale est de 30 hectares. 20 hectares seront disponibles en terres agricoles.
- Combien de foyers pourront être alimentés grâce à l’énergie issue de la centrale solaire ?
Le projet pourra alimenter l’équivalent de 5500 foyers (environ 17000 habitants).
- Quelle surface de terrain agricole sera « couverte » par des panneaux solaires photovoltaïques et quelle surface restera disponible pour une valorisation agricole éventuelle ?
Dix hectares occupés par les différentes installations et vingt hectares « disponibles » pour des pratiques agricoles (ou autres).
- Si l’installation de panneaux photovoltaïques au sol présente l’avantage de contribuer à la baisse des tarifs de production de l’énergie solaire d’origine photovoltaïque, cette solution peut aussi engendrer des répercussions négatives. Les associations lui reprochent surtout de provoquer une concurrence d’usage des sols avec les terres agricoles, d’avoir des impacts négatifs sur la biodiversité (destruction de milieux naturels et cloisonnement des parcs qui conduit à une rupture de la continuité écologique), d’artificialiser les sols et d’impacter le paysage. Avez-vous tenu compte de ces éléments pour bâtir votre projet ? Si c’est le cas, comment allez-vous gérer :
-la concurrence d’usage des sols avec les terres agricoles
-l’impact sur la biodiversité dû à la destruction de milieux naturels
-l’artificialisation des sols
-les impacts sur le paysage
Ces différentes questions sont essentielles et nous en avons bien évidemment tenues compte dans l’élaboration du projet.
Il y a d’abord le thème de la concurrence d’usage des sols. Rappelons que, dans un premier temps, ces parcelles avaient une faible valeur agricole (terres sèches et pauvres). On peut même penser qu’un usage agricole non durable avait entraîné sur ces parcelles en pente une érosion et une perte en éléments nutritifs. Les contrats de location sur ce type de projets (centrale photovoltaïque) courent sur vingt ans. L’idée initiale était donc de permettre une régénération de ces sols. Dans cette optique, deux points sont à améliorer : la capacité de rétention en eau et le taux de matière organique présente dans le sol. Nous avons pensé à une technique qui combine ces deux aspects : l’emploi de BRF (Bois raméal fragmenté). Dans le cadre de nos activités de « gestion d’espaces », nous employons cette technique et certains de nos salariés ont acquis des compétences professionnelles dans ce domaine (on retrouve ainsi le « projet professionnel »mentionné plus haut).
Il n’y aura pas dans ce projet de « destruction des milieux naturels ». Tout d’abord parce que les milieux étaient déjà fortement artificialisés auparavant : une jachère broyée tous les ans pour une grosse partie des parcelles et des cultures peu productives de maïs sur le reste. Il convient ici de rappeler que dans les deux cas, des herbicides étaient largement employés pour gérer ces parcelles. Ensuite, les installations nécessaires sont prévues pour être démontables au bout de vingt ans. Tout est donc réversible.
Quant à la biodiversité, c’est bien évidemment un de nos soucis primordiaux (notre centre socio-culturel est partie prenante d’un programme régional d’excellence environnementale). Nous avons donc pensé aux points suivants : certaines des allées pourront être semées en fleurs mellifères, d’autres en légumineuses (permettant une captation de l’azote de l’air) : luzerne, trèfle… Un terrain de ce type sera en fait un sanctuaire pour la faune, et notamment pour l’entomofaune (les insectes). Nous pensons donc proposer à des apiculteurs d’installer des ruches (développement territorial). Enfin, des nichoirs à insectes (bûches percées, fagots, nichoirs à bourdon, gîtes à perce-oreille…) pourront être aménagés et profiter de l’abri naturel que constituent les panneaux.
Je pense avoir répondu précédemment sur la question de l’artificialisation des sols. En fait, elle sera minime (très peu d’emprise au sol) et provisoire (vingt ans paraissent une longue période mais sont une parenthèse à l’échelle des sols).
Les impacts sur le paysage ont fait l’objet d’une étude incluse dans l’étude d’impact générale. Je citerai seulement une des conclusions (que je confirme personnellement, étant allé à plusieurs reprise sur site): « Dans ce paysage, l’habitat est éloigné du projet et toujours hors de la vallée d’implantation […]du fait du relief, de la présence de masques visuels ou de l’éloignement. » En fait, le paysage est relativement hétérogène dans ce territoire : « La topographie conditionne en chaque point du territoire la nature des relations visuelles : un talus peut localement interdire toute échappée visuelle […] la végétation locale (haies, bosquets…) et le bâti local en font de même. Bref…à moins de se rendre à quelques dizaines de mètres de la centrale, on ne percevra même pas sa présence.
- Les terres agricoles entre les panneaux seront donc valorisables. Comment allez-vous les exploiter ?
La question de la valorisation des terres entre les rangées de panneaux amène deux réponses. Dans un premier temps, nous voulons être prestataire de l’entretien des terrains, au même titre qu’une entreprise qui serait chargée, par exemple, de tondre une pelouse ou de tailler une haie… En fonction de la convention que nous signerons à ce moment là, nous répartirons notre type d’entretien. Certaines parcelles seront dans un premier temps amendées en BRF, d’autres en compost, d’autres en BRF + compost. Ces diverses expérimentations seront suivies scientifiquement afin de définir la meilleure approche. Parallèlement, d’autres parcelles seront semées de diverses légumineuses, de fleurs prairiales… Enfin, des parcelles seront sous la responsabilité des propriétaires, qui maintiendront un broyage annuel (mais sans produit désherbant).
Dans un deuxième temps, des semis et plantations (fraises et petits framboisiers sur BRF, fèves, pommes de terre…) verront le jour. La question « que ferons nous des produits récoltés ? » n’est pour moi pas encore résolue. Je pense a priori que si nous sommes déjà rémunérés pour l’entretien, la production pourra être distribuée à des organismes type « resto du coeur ».
Dans un troisième et dernier temps, une fois que les différentes parcelles auront été amendées, j’estime que l’installation d’un agriculteur (ou d’un groupement d’agriculteurs) en bio pourra être envisagée. La contrainte posée par les rangées de panneaux pourra être contrebalancée par la qualité retrouvée des terrains.
- Existe-il des exemples de telles pratiques ailleurs en Europe ?
Il existe des exemples de gestion de terres dans des centrales photovoltaïques en Allemagne. Du maraîchage est conduit dans ces intervalles.
- Le bail pour la centrale est de 20 ans ? Est-ce que cela vous donne de la visibilité pour votre projet ?
La période de 20 ans est indéniablement un point positif pour la visibilité de ce projet.
- Allez-vous touchez une contrepartie financière pour l’installation des panneaux ? Comment seront utilisées les sommes perçues ?
Aucune contrepartie pour l’installation de panneaux. Nous serons rémunérés pour l’entretien des parcelles. Les contreparties sont bien sûr destinées aux propriétaires.
- Pensez-vous que l’on puisse qualifier le projet que vous êtes en train de bâtir de projet responsable et durable ? Si oui, pourquoi ?
Je ne vais pas juger tout seul de la durabilité de ce projet. Les lecteurs de ce texte pourront juger de nos orientations et de notre démarche. J’estime qu’il ne pourra voir le jour que dans une démarche de concertation permanente : des projets annexes peuvent par exemple s’y greffer. Prenons les nichoirs à insectes. Des écoles, des CPIE…peuvent prendre en partie cette compétence. Encore un exemple : le pendant négatif du BRF peut être dans une première année la venue de limaces. Or, on sait que les principaux prédateurs de ces bestioles sont les crapauds et les hérissons. Installer des abris à hérisson dans le parc est une mesure préalable qui aura tout son sens. Des tas de branches ou de compost attireront les crapauds… Encore une gestion qui peut être confiée à un tiers opérateur…. Le maître mot de ce projet est à mon sens le développement durable et local…
A vous de juger !
Je possède un terrain de 25000m2 et je desire louer ce terrain pour implanter une centrale photovoltaique au sol .Tous les elements sont positifs ,à savoir (mairie favorable- exposition du terrain sud-sud-est-non agricole-
Mes coordonnees 0607756476
transformateur edf présent sur le terrain)
Departement 63
Je réagis à votre commentaire sur le champs photovotaïque à l’étude sur la commune de Bors de Montmoreau.
Vous dites être venu plusieurs fois sur place et qu’aucun propriétaire de maison ne sera géné par l’implantation prévue, vous ne devez pas y voir très clair et vous n’êtes pas impartial.
Il est certain que vous n’êtes pas venu dans le village du Pinier, d’où nous surplombons l’intégralité des parcelles.
Nous ne souhaitons pas voir nos maisons perdre de leur valeur à la revente alors que le panorama que nous avons en augmente le prix.
De plus, lors de demandes de permis de construire, on nous oblige encore à respecter certaines normes en rapport avec le château de Montmoreau.
De qui se moque-t-on ? Pour implanter votre ferme photovoltaïque vous avez toute la place voulue sur la pente sud du moulin du Perdrigeau (à la place des pins ravagés par les chenilles, le feu ou les tempêtes). Ce moulin aurait d’ailleurs très bien pu être aménagé en éolienne au lieu de le transformer en cette citerne n’ayant aucune utilité.
J’espère que ce projet n’aboutira jamais après l’enquète publique qui est lancée car, dans le cas contraire, il serait normal que nous demandions des compensations financières pour la dévaluation de nos biens.
je vient de lire le reportage, et je vient de voir mon projet !
mais voila depuis 2008 le projet n’a pas boujet ,avec un investisseur je voulais mettre une centrale de 40ha dans le sud ouest de la france sur des terre que j’ai en propriété . l’idée est de donné les terres en fermage , Vue le prix des terres inaccessible pour un jeune qui sort de l’école agricole. Mais voila la chambre d’agriculture de la haute garonne n’ai pas d’accord. Il dise vouloir des agriculteurs, alors quel est la solution aujourd’hui pas d’argent pas de terre et le monde agricole refuse de mettre des agriculteur sur des terre gratuite ,le monde agricole et déconnecté de la réalité vieux et égoïstes
Bonjour,
Nous réalisons des petits parcs au sol, réversibles et intégrés au paysage. Toute parcelle, non cultivée, de surface supérieure à 4000 m2 peut être équipée.
Nous en développons actuellement plusieurs, dans le Gard, au profit d’agriculteurs. Des collectifs de riverains peuvent également y adhérer.
Ces petits parcs contribuent également à décentraliser la production électrique, à la rapprocher des consommateurs.
N’hésitez pas à nous contacter.
Sincères salutations à tous.
bonjour
je suis éleveur hors cadre familiale de mouton dans le sud ouest de la France en haute Garonne
Après avoir reçut comme réflexions de la chambre d’agriculture de la haute Garonne Toulouse si vous des difficulté vous n’avais qu’a revalorisé vos terres donc c’est mon problème et non le leur en restant polie donc en 2008 plus j’ai pensé à un projet énergétique une centrale photovoltaïque au sols sur 40ha plutôt nouveaux à l’époque
une demande de travaux avais donc etais faite et la réponse est revenue négative avec pour moi des augument non valable
je voulais la combiné avec une production animales c’est peut être pas assez agricole mai voila je pense que l’on marche un peut sur la tête non! on veut la voiture électrique et je pense que c’est une superbe idée mais d’où va venir l’énergie l’hiver le chauffage et en plus la voiture cela ne va pas passé !!
j’ai vécue en Allemagne pendent 20ans ont réfléchi on avance ici on recule et on ce demande si il faut réfléchir faite avancé les
choses on dit aux autre ce qu’il faut faire et nous on fait rien
si vous pouvez m’aidée à faire bougé les choses et aussi ce monde agricole qui pense aussi que la planète leur appartient
merci ………
Bonjour,
le mieux est de prendre directement contact avec plusieurs installateurs afin de voir si votre terrain est adapté à un tel projet.
SUR UN TERRAIN AGRICOLE DANS LE 04 D’UNE SUPERFICIE D’ENVIRON 3000M2, PUIS JE FAIRE APPEL A UN INSTALATEUR DE PHOTOVOLTAÏQUE ET si oui que puis je espérer gagné et dois je demander un accord en mairie ou autre?
Bonjour Frédéric,
merci pour ces précisions.
le texte présenté ci dessus concernant solis-coop date du mois de mai, depuis solis coop a été crée, et beaucoup d’épargnant on répondu à l’appel, dans les prochains jours nous allons investir de l’argent suivant les promesses que nous avons faites il y a 3 mois à solis coop.
Investir dans le projet Solis-coop a beaucoup d’avantage et, le partenaire principal sera la ville de Lille donc très rassurant.Ce projet a été crée par les 1O premiers producteurs photovoltaïques du nord dont je fais partie( association Solaire en Nord) et la ville de Lille.
Les citoyens peuvent également bénéficier de déductions fiscales (25 % sur l’impôt sur le revenu) et d’une partie des résultats générés par l’activité.
Cette réunion de présentation de la SCIC Solis Coop qui n’est pas encore créée, est en même temps un appel à l’épargne citoyenne. -Comment investir dans Solis Coop ?
En apportant un soutien financier sous la forme d’une prise de parts sociales (1 part = 100 euros) dans Solis Coop pour 5 ans minimum. Lorsque la coopérative sera parvenue à son niveau d’équilibre, les parts sociales seront rémunérées à un taux moyen de 4 % environ.
Cet investissement peut se faire via un club Cigale dont Julie Kieffer de l’association des Cigales du Nord a rappelé rapidement le mode de fonctionnement : 5 à 20 personnes qui se retrouvent pour investir et qui apportent leur épargne tous les mois.
Ci dessous un lien pour en savoir plus
« http://www.nord-social.info/spip.php?article351 »
Bonjour Frédéric,
merci pour votre commentaire. Concernant la solution que vous présentez, si j’ai bien compris, elle permet de soutenir le développement de l’énergie solaire en louant ou en investissant dans un toit. Si vous louez ou investissez dans ce toit, est-ce que vous touchez des dividendes (ce qui serait plus incitatif) ?
Un parc photovoltaïque au sol, conçu de cette façon, j’adhère complètement, merci à Claude de nous avoir fait partagé son retour d’expérience. Comme Cyrille , mon opinion a changé sur ce genre d’installation!
Bonjour, j’ai adhéré et investi dans ce grand projet à Lille
La ville de Lille et l’association SOLAIRE EN NORD, crée en 2005 par les 10 pionniers du photovoltaïque dans le nord-Pas de Calais, ont crée un projet de grande envergure SOLIS. Le but, installer avant 5 ans 24000 m2 de panneaux solaires sur les toits Lillois.
Un propriétaire pourra louer sa toiture 1 euros le M2 avec un bail de 20 ans.
Un particulier pourra investir dans des M2 de solaire, sans pour cela être propriétaire d’une toiture et, participer à la lutte contre le réchauffement climatique.
Ce grand chantier est un projet collectif qui a pour but de réduire les émissions de Co2, de créer des emploies dans les énergies renouvelables et, contrairement à des projet privés, les bénéfices financiers ne sont pas les objectifs prioritaires de cette initiative.
Ci-dessous lien pour lire le communiqué de la ville de Lille.
« http://www.mairie-lille.fr/static/files/lillemag/lillemag64/Economie.pdf »
Ci dessous article du journal Nord éclair.
Nous vous l’annoncions en novembre : la Ville de Lille lance en ce début d’année un projet visant à louer les toits lillois et métropolitains pour créer de l’énergie solaire en y installant des panneaux photovoltaïques. L’opération innovante est en bonne voie.
MARIE TRANCHANT > « lille@nordeclair.fr »
Le projet avance. Et d’ici quelques mois, plusieurs installations devraient voir le jour. On ne les verra pas directement car ce sera sur les toits lillois et métropolitains que ça se passera. Mais, c’est certain, on en entendra parler. Déjà nous vous dévoilions dans nos colonnes cette initiative novatrice : la Ville de Lille lance une coopérative solaire qui produira de l’électricité via des panneaux photovoltaïques (notre édition du 18 novembre). Dans la région, l’idée est inédite.
Et cette année 2010 sera, pour Thomas Roillet, porteur du projet Solis (société locale d’investissement solaire), une année chargée qui verra la concrétisation de ce projet mêlant la municipalité et l’association Solaire en Nord, créée en 2005 par les dix premiers producteurs photovoltaïques de la région. « Le projet est né il y a trois ans, se souvient Thomas Roillet. L’idée est de louer des toitures pour développer le photovoltaïque dans la région. » Et produire, donc, de l’énergie propre.
La SCIC (société coopérative d’intérêt collectif) aura pour objectif de gérer les relations entre les différents participants à l’opération : citoyens, associations, entreprises, partenaires financiers. Ses statuts sont en train d’être rédigés, ainsi que les carnets de commande. En février, les premiers devis avec des installateurs seront réalisés pour probablement signer les premiers contrats de location entre mars et mai. La période de juin à décembre, elle, sera consacrée à l’installation des premiers panneaux.
Merci beaucoup Yann, les photos sont en ligne dans l’article.
Par contre, je me demande si ce type de projets sera toujours possible avec les nouveaux tarifs d’achats du photovoltaïque ?
D’ailleurs Claude, est-ce que ces nouveaux tarifs pourraient impacter vos projets ?
Bonjour Yann,
si vous avez une photo qui représente mieux l’état actuel du site, je peux la mettre en ligne. Vous pouvez me l’envoyer par mail.
Tout d’abord merci pour cet article intéressant. Je me permets d’y réagir directement dans la mesure ou vous l’avez illustré d’une photo du parc photovoltaïque de Vinon-sur-Verdon qui ne rend pas du tout justice à ce qui a été fait sur ce site par Solairedirect.
Ce site a été ensemencé avec des espèces végétales locales menacées par l’utilisation généralisée des désherbants. Aujoud’hui le parc de Vinon-sur-Verdon n’est plus le terrain pelé que montre votre photo, mais une zone d’herbage. De plus c’est aussi une zone d’activité agricole puisque c’est le pacage des moutons qui assure l’entretien du site.
Bonjour lhommedelabaie
Les syndicats agricoles ne sont pas favorables à ce type de projets ?
Je rappelle que nous avons en France 2,5 millions de terres agricoles non cultivées et que la forêt a augmenté en France de 1 millions d’hectares (ANCIENNES TERRES AGRICOLES) depuis 28 ans ( données AGRESTE ) essentiellement dans le sud de la France.
bien sûr, l’administration préfectoral veille et empêche les projets sur des terres agricoles.
Cela étant dit pour un objectif de 5400 MW en 2020, il ne faut que 12 000 hectares pour une France de plus de 55 millions d’hectares. Ainsi rien que les anciennes mines de Lorraine abandonnées pourraient permettre d’atteindre près de la moitié de l’objectif. Nous ne manquons pas de terres artificialisées. Mais nous ne sommes pas obligés d’entretenir la propagande des syndicats agricoles en plus.
D’accord avec vous Cyrille. Une étude appronfondie pour déterminer les divers impacts d’une telle installation, notamment sur l’environnement, est selon moi indispensable.
Un grand merci à Claude pour le temps qu’il a consacré à répondre à mes questions. 🙂
Merci aussi de m’avoir appris autant de choses… Personnellement, avant cette interview, je trouvais que les centrales solaires au sol n’étaient pas très écologiques et il me semblait dommage d’utiliser des surfaces agricoles (qui sont de plus en plus rares) pour construire des centrales alors que nous disposons d’immenses espaces artificialisés qui pourraient accueillir beaucoup de panneaux (toits, parkings…)…
Si je regrette toujours autant que l’on ne mette pas plus de panneaux solaires sur les surfaces artificialisées, en découvrant votre projet, je me rend compte que contrairement à ce que je pensais initialement, une centrale solaire au sol peut aussi contribuer à mieux valoriser des surfaces notamment sur le plan agricole.
Du coup, mon avis a évolué et je trouve qu’un projet de centrale au sol, quand il tient compte des aspects sociaux, économiques et environnementaux peut devenir un exemple de développement vraiment durable.