Quelques conseils pour choisir un logement écologique
Chaque année, près d’1 français sur 10 change de résidence pour des raisons professionnelles ou personnelles.
Si vous êtes dans ce cas, voici quelques conseils pour vous aider à choisir un logement plus écologique.
Tenez compte des diagnostics obligatoires
Si vous louez votre logement, le propriétaire doit obligatoirement vous remettre un dossier qui présente :
- l’état des risques naturels et technologiques
- le diagnostic de performance énergétique
- et, dans certains cas, le diagnostic sur les risques d’exposition au plomb.
Tenez compte du résultat de ces diagnostics dans votre choix. Pour les logements qui présentent un risque d’exposition au plomb, si les seuils sont supérieurs aux normes, sachez que votre propriétaire est obligé de réaliser des travaux de mise en conformité à ses frais.
Au niveau énergétique, privilégiez les logements un logement économe en énergie (classe A). Malheureusement, la plupart des logements sur le marché ont des performances énergétiques médiocres. Selon une étude réalisée par le groupe de Particulier à particulier sur plus 2 000 logements en 2008, la majorité étaient classés en classe E ou F.
Favoriser les résidences où il y de la solidarité, des liens sociaux entre voisins
Quelques indications peuvent vous aider à repérer des résidences qui essaient de créer du lien social entre voisins. Cela peut, par exemple, être un immeuble qui participe à la fête des voisins qui se déroule chaque année à la fin du mois de mai ou encore un quartier, une copropriété qui a mis en place une opération de compostage collectif ou de jardins partagés.
Privilégier un logement avec un jardin ou un balcon
Un balcon, un jardin est un lieu convivial où il est possible de réaliser des repas ou des apéritifs agréables entre amis. C’est aussi un espace où vous pourrez recréer un petit coin de nature et cultiver toutes l’année des plantes aromatiques, des légumes ou implanter un lombricomposteur…
Éviter les logement trop bruyants
Le bruit est une source de stress, d’anxiété, de perturbation du sommeil. Il peut induire des troubles cardio-vasculaires (augmentation de la fréquence cardiaque, de la tension artérielle….).
Pour éviter les logements bruyants, privilégiez ceux qui sont équipés de doubles vitrages et fuyez ceux qui possèdent une faible isolation acoustique et qui donnent sur des axes importants de circulation (autoroute, avenue, voie de chemin de fer, cône de bruit des aéroports)….
N’hésitez pas aussi à demander l’avis des habitants lorsque vous visitez le logement afin de savoir si la résidence qui vous intéresse est bruyante.
Privilégier un logement proche des transports en commun
Pour vous faciliter l’accès aux modes de transport doux, privilégiez un logement :
- proche d’un transport en commun et plus particulièrement d’un métro ou d’un tramway qui pourra vous mener rapidement à votre travail, à la crèche, à l’école de vos enfants ou sur vos espaces de loisirs.
- qui possède un garage ou un parking à vélo dans lequel vous pourrez ranger facilement votre bicyclette.
Eviter les logements soumis aux champs électro-magnétiques importants
L’impact des champs électro-magnétiques sur la santé est encore peu connu. Ces champs sont générés partout où du courant électrique circule et notamment par les lignes à haute tension, les voies de chemin de fer électrifiées, les installations électriques domestiques, les stations de transformation mais encore par les antennes-relais.
Si vous souhaitez appliquer le principe de précaution, éviter d’habiter à proximité immédiate de ces équipements.
La carte réalisée par Agir pour l’environnement et l’association Priartem, peut vous permettre d’identifier les zones où l’exposition aux ondes de téléphonie mobile est la plus élevée.
Bonjour Anissina,
Je suis vraiment d’accord avec toi. A la campagne, il est aussi possible de réduire son impact sur l’environnement, par exemple, en ayant une logement bien isolé, en chauffant sa maison avec une énergie renouvelable, en cultivant en partie ses légumes, en "recyclant " ses déchets pour réaliser du compost voire pour nourrir des vollailes.
Avec Internet, la campagne est désormais loin d’être isolée du monde extérieure, au contraire, et je m’apperçois que de nombreuses initiatives citoyennes naissent dans les petits villages (soirées thématiques, jardins partagés…), des démarches qui ne sont pas forcément mises en place dans les grandes villes.
Pour habiter à la campagne, je ne me sens pas si isolée que cela, il existe des villages qui ont des écoles, des petits commerce, une pharmacie, bref, il n’y a pas que la ville…
Perso pour avoir habité les deux, je ne laisserai ma place pour rien au monde : en ville n’oublions pas non plus la pollution sonore et lumineuse…
Et si on habite à la campagne dans un coin isolé, notre empreinte n’est pas forcément plus élevé parce que nos habitudes ne sont plus les mêmes qu’en ville, on ne fait pas nos courses tous les jours… Et la qualité de vie y est bien meilleure. Je vais à l’école et chercher mon pain ou mon journal à pied, tout comme à la bibliothèque ou au cinéma…
Et je suis d’accord il faudrait aussi un article sur la campagne, la vraie pas la banlieue parisienne 😉
Pour compléter cet article, pour être en train d’acheter une maison, les différents professionnels du métier nous ont précisé que dans les biens déjà construits (de plus de 5 ans) les meilleurs résultats de diagnostics sont C+.
Les seuls biens A ou B sont les maisons neuves, conçues de façon écologique.
Il y a donc un énorme chantier de rénovation des bâtiments et habitations à réaliser pour améliorer ces notes !
Le meilleur choix écologique pourrait donc être de faire construire sa maison… en sachant qu’une maison passive coûte 10 à 20% plus cher à l’achat mais qu’au bout de 15 à 20 ans, ce surplus est totalment amorti car une maison A ne coûte plus rien en consommation d’énergie. Et peut même rapporter.
Autre critère de choix écologique : l’exposition de l’appartement ou de la maison. Exposées Sud-Sud/Ouest les maisons ne seront que plus lumineuses et donc plus faciles à chauffer et nécessiteront moins de devoir allumer en journée.
Les maisons mitoyennes sont également souvent un bon choix car sont mieux isolées (par les maisons voisines, CQFD) que les maisons "isolées" à la campagne.
On pourrait aussi parler du fait que beaucoup de logements isolés (et donc à la campagne) on une empreinte écologique bien moins bonne qu’un logement en ville :
cela à cause des infrastructures qu’il faut installer jusqu’au logement (tuyaux d’eau, électricité, égoûts, …), des trajets importants en voiture que cela implique, de la prise au sol sur des terrains souvent agricole (60 000 ha chaque année), …etc
Encore un sujet où on voit que l’écologie, ce n’est jamais tout noir ou tout vert… 🙂
Bonjour Julien,
il me semble que ces conseils sont plutôt adaptés pour une personne qui réside en ville.
Comme le montre la vidéo sur les jardins partagés, on peut voir qu’il est possible de résider en ville tout en ayant accès à un coin de verdure ou sans que notre logement donne sur un axe de circulation très fréquentée.
Mais cela n’enlève pas la pertinance de ta reflexion et il faudrait peut être bien un second article pour l’habitat écologique à la campagne 😉
Il semblerait que mon logement réponde assez bien aux critères que tu présentes: solidarité, balcon, peu de bruit, pas de champ électro-magnétique important et proche des transports publics.
Par contre, tout cela implique presque nécessairement de vivre à la campagne, me semble-t-il. Ne vaudrait-il pas la peine de faire deux articles? Un pour la ville, et un pour la campagne?