Mardi 12 janvier, soirée spéciale écologie sur Arte : planète plastique et la révolution écologique
Le 11/01/10 par cyrill.e20H35 : La malédiction du plastique
Comment faire face à la menace écologique que font peser les déchets plastiques ? Un tour du monde à la fois loufoque et très documenté.
Villes et campagnes, montagnes et déserts, rivières et fonds sous-marins : les déchets de plastique ont tout envahi. Alors que ce matériau n’existe que depuis un siècle, il polluera encore notre environnement dans plusieurs milliers d’années. Le constat est alarmant, mais une prise de conscience commence à se faire à l’échelle mondiale. Non seulement il importe de fabriquer moins d’objets, contenants et emballages en plastique, mais leur recyclage pourrait être amélioré. Des entreprises proposent désormais des solutions alternatives. Les stylistes s’y mettent et proposent des éléments de décoration, des robes et des accessoires en plastique recyclé ! Il serait aussi possible de fabriquer des matériaux ayant les mêmes vertus que le plastique mais biodégradables, en utilisant des végétaux. Du bioplastique, en quelque sorte. Un passionnant périple où alternent images choc (le garbage patch dans l’océan Pacifique, les décharges indiennes à ciel ouvert, les plages de Hawaii…) et paroles d’experts.
22H05 : La révolution écologique
Écologie ne rime pas forcément avec rejet de la société de consommation. Démonstration à travers trois portraits.
Avec sa société Better Place, l’Israélien Shai Agassi a développé un système de location de voitures électriques et un réseau de bornes de recharge, alimentées par des sources d’énergie renouvelables.
La Munichoise Claudia Langer a abandonné son agence de publicité pour lancer la plate-forme Internet Utopia.de. Objectif : conseiller gratuitement les consommateurs en matière de développement durable.
À Abou Dhabi, la Française Hélène Pelosse a pris la direction de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables, qui fait la promotion de l’éolien, de la biomasse, de la géothermie et des biocarburants.
A lire également :
- Contenant en plastique alimentaire (récipients, boites hermétiques, barquettes…) sont-ils toxiques ou nocifs pour la santé ? Comment les utiliser pour limiter le transfert de contaminants dans les aliments ?
- Quels ustensiles de cuisson choisir : les poêles anti-adhesives sont-elles toxiques (teflon, nanoparticules…).
- Les casseroles, faitout en aluminium sont-elles toxiques pour notre santé ?
- Comment cuire les aliments : les modes de cuisson à privilégier
- Comment choisir un biberon sans bisphénol A ?
Bien sûr et heureusement qu’il y a des jeunes (ou moins jeunes qui oeuvrent), mais il faut dénoncer-montrer pour progresser-améliorer, ce que j’essaie de faire et d’expliquer aux ados-adultes quand je constate un mauvais comportement.
Mais bien souvent dans de tels cas, je me fais rembarrer par des "De quoi te mêles-tu". Les mentalités évoluent tout de même, mais lentement. C’est déjà ça !
Il est certain qu’il y a peu d’infrastrutures en Corse, les/nos maires, députés, conseillers généraux… doivent mettre en oeuvre les moyens afin que les habitudes changent.
Le lien fonctionne très bien. 🙂
Peut être qu’il faudrait proposer cette photo et le lieu où elle a été prise à ce site :
« http://lesmainsvertes.org/ »
Concernant les jeunes de Corse et d’ailleurs, il y en a aussi beaucoup qui se bougent pour faire évoluer les choses.
En métropole, citons par exemple ce projet :
« http://www.ekologeek.org »
Après, il faut que les médias mettent en avant ces initiatives positives à la place de verser toujours dans le catastrophisme et de stigmatiser ce qui ne fonctionne pas. Il y a plein d’initiatives citoyennes intéressantes dans le développement durable en France ainsi que dans d’autres pays et aussi beaucoup de citoyens qui souhaitent que notre monde change.
Les politiques doivent aussi soutenir ces initiatives.
Si la Corse a été la première a supprimer le don de sacs plastiques en caisse, il reste beaucoup d’efforts à faire et la jeune génération ne semble pas disposée à entamer une guerre aux détritus de toutes sortes puisqu’elle participe en grande partie: bouteilles plastiques, canettes en métal ou verre… jetées par la vitre des voitures ou cassées sur les plages, etc etc.
Je ne sais pas si vous pourrez suivre le lien, sinon copiez le sur votre navigateur dans l’adresse « http://www.panoramio.com/user/2864664 »
@terre,
si vous regardiez le générique de fin sur le site Arte +7 ?
Peut être qu’il y a la réponse à votre question.
quelqu’un connaitrait il le nom du morceau de guitare a la fin du documentaire lorsque les gens repondent si ils sont ecologistes ou pas??
D’avance merci beaucoup
La Corse a été une des première collectivité territoriale à mettre en place la suppression de la distribution automatique des sacs plastiques en sortie de caisse. Un très bon point.
Je ne savais pas qu’elle se mettait par contre seulement actuellement au tri sélectif.
Généralement, ce processus fonctionne bien même si l’on observe parfois des dysfonctionnements.
Le même problème que vous mentionnez a été signalé à Marseille et on a appris cette semaine qu’il y aurait des dysfonctionnements au sein d’écoemballage :
-gonflement artificiel de certains chiffres,
-contribution à écoemballage avantageuse pour certains adhérents…
C’est important de dénoncer ces situations.
Mais cela ne doit pas nous découragez, en tant que citoyen, nous devons essayer de construire un monde meilleur pour nous et ceux qui vont nous suivre.
Et si l’on intègre que lorsque que l’on fait un acte respectueux de l’environnement on fait du bien à la planète et à ceux qui l’habitent, ces actes ne sont pas une contrainte mais un plaisir.
En Corse, le tri des déchets a commencé au cours du 2è semestre. Installations en "dur", batteries devant les immeubles………………….. mais la collecte se fait avec le même camion benne………………. dans la même foulée………….. et décharge au même endroit. Cela démotive un peu les gens qui ne l’étaient déjà que trop peu.
L’avenir devrait être préservé par la jeune génération, mais pour l’instant, elle n’est pas encore consciente que si nous ne serons plus là dans 30 ans, elle, elle croulera sous les immondices.
Concernant le taux de recyclage, je parlai uniquement des bouteilles, si l’on prend les emballages plastiques, le taux tombe à 20% selon l’Ifen, si l’on parle du taux de recyclage de l’ensemble des plastiques, je pense que ce taux doit être encore inférieur.
Il évoque bien le chiffre de 5% de recyclage dans le reportage mais je ne sais plus précisément à quoi cela correspond (échelle mondiale, Etats Unis, Canada ?).
De mon coté, j’ai fait la même chose que vous pour les ustensiles de conservation ou de cuisson, mais il aussi des boites de conserve dans mes placards (pois-chiches, maïs…).
De plus, la qualité des plastique n’est pas toujours indiqué (polycarbonate, polypropylène) sur les "tupperware" et assimilés.
Quand aux poêles toutes celles que je possède sont anti-adhesives…
Bonjour Cyrille,
N’était-ce aps plutôt 5% seulement de recyclage en France (je ne sais pas pourquoi j’ai retenu ce chiffre ?).
Mais sinon, ce reportage m’a amené à faire un tour dans ma cuisine et mettre de côté tous les ustensiles en plastique pouvant contenir les substances citées dans le reportage.
Le résultat est que si je devais changer ces ustensiles par des moins nocifs, c’est presque 60% que je devrais changer (vive les tupperwares & assimilés légués par la famille).
Bref, je conseille aux lecteurs / lectrices de faire pareil dans leur cuisine, c’est frappant et ça fait vraiment réfléchir !
Un reportage vraiment très intéressant.
Il est possible de le revoir ici :
« http://plus7.arte.tv/fr/1697660,CmC=3014056,scheduleId=2993456.html »
J’ai appris qu’au Danemark, plus de 90% des bouteilles plastiques sont recyclées (50% en France) grâce à la mise en place d’un système de consigne. Les bouteilles sont retournées aux fabricants (Coca-cola…).
Peut-être que nous devrions aussi mettre en place un système de consigne.
Sinon, les toxicologues interrogés n’utilisaient plus personnellement :
-les matériaux qui contiennent du Bisphénol A (plastique en bicarbonate, boites de conserve), les casseroles en Teflon, les bouteilles plastiques en PET (à cause de l’antimoine, agent potentiellement cancérigène).
Oui et j’aime beaucoup la vidéo de présentation du reportage sur le site d’Arte et notamment le commentaire de la voix off :
« Avant, j’étais un consommateur invétéré de plastique, tout était devenu jetable dans ma vie, ma nourriture, mes meubles et même mes copines et mon emploi. Un jour, j’ai suivi la trace d’un sac en plastique dans l’océan, elle m’a entrainé dans une odyssée de 2 ans à travers le monde, j’ai risqué ma vie dans une décharge de Dehli, trimbaler 100kg de matériel de tournage dans le métro de Tokyo, je me suis protégé de l’explosion de bombes aérosols dans le fin fond du bush Australien et en Hollande, j’ai assisté à l’autopsie d’un oiseau, j’ai visité les endroits les plus sales de la planète et les laboratoires les plus propres du monde, un professeur de toxicologie m’a racontée comment sa famille et lui avaient banni les bouteilles en plastiques de leur consommation, le directeur de communication d’une entreprise de plastique m’a montré un tour de magie, j’ai rencontré un type qui vit dans un château en polystyrène et un PDG qui mange le plastique qu’il produit. Si le plomb des canalisations d’eau a peut-être précipité la chute de l’empire romain, j’ai appris que nous aussi, nous mettons probablement l’avenir des générations futures en danger avec le matériau le moins cher, le plus résistant et le plus courant que l’on ai jamais inventé. Le plastique est un poison silencieux qui nous menace."
Merci pour l’info, je ne vais pas louper ça ! surtout le premier car ce n’est pas tout les jours que l’on ose nous montrer le garbadge patch !