Un soir pour la terre, soirée spéciale sommet de Copenhague : Mardi 8 décembre 2009 sur France 2
Synopsis de l’émission
Un grand reportage pour appréhender l’impact du changement climatique sur la nature et les hommes
- Le Grand Nord Canadien et la fonte de la banquise. Quelles sont les conséquences sur les populations Inuit, sur la faune et la flore ?
- L’Inde (le delta du Gange). Le plus grand delta du monde abrite la réserve de Sunderbans. Classée « Patrimoine mondial de l’humanité » par l’Unesco, cette célèbre réserve est-elle menacée par la montée des eaux ?
- Le Mali. Dans ce pays, la sécheresse fait des ravages et affame les populations. Afin de s’adapter aux changements climatiques et à cette situation, Action Contre La Faim a lancé une opération humanitaire dont le but est d’enseigner aux paysans de nouvelles techniques d’arrosage et de culture.
- L’Australie. Les australiens sont les plus grands émetteurs de CO2 de la planète. Ce pays doit faire face à un manque d’eau crucial et le rationnement est devenu obligatoire. Pour faire face, les grandes villes comme Perth et Adélaïde sont obligées de construire des usines de désalinisation.
Le débat
Lors de ce débat animé par Yann Arthus Bertrand et Marie Drucker, vous pourrez poser vos questions à (sous réserve de changement) :
- Jean-Louis Borloo,
- Daniel Cohn-Bendit,
- Ségolène Royale.
La diffusion du film HOME de Yann Arthus Bertrand viendra clore la soirée.
@Soler,
effectivement, je crois qu’il y a une quantité importante de bonnes idées comme la votre.
Pour les développer, il faudrait vraiment que les instances publiques soient à l’écoute de cette créativité et qu’elles aident à mettre en oeuvre ces technologies et ça je crois que ce n’est pas gagné.
Creer des batiments placés face au vent (nord), ayant des ouvertures le traversant dans ses façades avec des turbines qui tournant grace a la force du vent, porraient grace’ a cette force motrice créer de l’electricité utile, utile a la vie du batiment en eclaiorage, maintien d’une température vivable, et le surplus pourrait aier a la consommation des véhicules electriques.
Ceci est facile a créer, mais voudrez vous laisser de coté, argent et puissance pour mettre en place de tels moyens d’energie propre pour eviter que les generations a venir ne meurent avant méme de naitre?
En même temps, peut être qu’il y a parfois un manque de volonté de l’état.
Dans le cas du nickel, cette production est difficilement délocalisable, il n’y a pas du nickel partout et l’état Français est indirectement actionnaire d’un producteur de nickel calédonien (Eramet via Areva).
En tous cas, comme je l’ai déjà mentionné ci dessus, c’est toujours intéressant d’avoir des nouvelles d’autres endroits du monde.
En plus, c’est dommage de faire de l’énergie avec du charbon, il y a plein d’énergies renouvelables en Nouvelle Calédonie, le vent pour les éoliennes avec les alizés, le solaire, l’hydroélectricité, les énergies marines…
Est-ce que ces énergies se développent ?
Bonsoir
Je trouve que vous n’avez pas parle des multinationalles, ce sont-elles qui sont les plus fortes, plus fortes que les gouvernements aujourd’hui, c’est elles qui décident vraiment dans beaucoup de petit pays.
Ici en Nouvelle Calédonie on est obligé accepter la production d’électricité avec une centrale à charbon en provenance d’Australie, pour alimenter les nouvelles usine de nickel, pas cher et très polluant.
Notre petit gouvernement ne peux pas dire grand chose, car ces multinationales peuvent simplement délocaliser dans un autre pays,
Les multinationales, ce sont elles qui gèrent la terre. Mais ils ont pas un peuple , ils ont que des investisseur
Merci
Vanessa McCullagh
Nouméa
Bonjour SC,
Je ne peux pas répondre à la place de Yann Arthus Bertrand, mais personnellement je pense que nous pouvons tous agir pour contribuer à préserver la planète.
Comme je l’ai dit dans le précédent commentaire, vous trouverez sur ce site une quantité importante de pistes accessibles pour agir à l’échelle individuelle.
Bonsoir
Je suis d’accord avec tout ce que dit le reportage de Yann mais je lui pose cet question a lui directement car je sais qu’il a vu de ses propres yeux les dégâts causé par le réchauffement climatique :
Comment pouvons nous agir en tant que simple citoyen pour sauver notre planète, parce que nous savons qu’il faut sauver notre planète mais que devons nous faire ?
Nous ne sommes pas tous président pour pouvoir changer le cours de l’histoire, nous ne pouvons pas faire fermer la centrale thermique a coté de chez nous !
Bonjour Sylvie,
je trouve qu’il est normal de demander aux locataires de changer de comportement mais préalablement, on doit obliger les bailleurs à réaliser les travaux qui permettront d’avoir des comportements et un habitat plus économes.
Certains experts énergétiques avaient demandé d’obliger les propriétaires à réaliser des travaux sur les logements les plus gourmands en énergie.
Mais cette législation qui existe en Suisse n’a pas été retenue dans le cadre du Grenelle.
Par conséquent, vous serez obligé de subir la situation et risquez d’être contrainte à payer de plus en plus de charge.
Sauf si votre propriétaire décide de réaliser des travaux d’économie d’énergie. Dans, ce cadre, sachez qu’avec la nouvelle législation française, même si le logement ne vous appartient pas, le propriétaire aura la possibilité de vous imputer une partie du coût des travaux de rénovation.
Si vous êtes locataire, il n’est donc pas certains que vous soyez gagnant quel que soit le cas si vous habitez un logement mal isolé….
D’autant plus que les dispositifs financiers d’économie d’énergie (crédit d’impôt, éco-prêt….) proposés par le gouvernement ou l’Anah s’adressent avant tout au propriétaire….
C’est pour apporter des réponses à ces problématiques que ce blog a été créé. En fait, j’ai essayé des recenser des actes qui permettent de réaliser des économies d’énergies et qui peuvent être mis en place sans investissement important.
Pour cela, je vous invite à regarder la rubrique économie d’énergie de ce site, n’hésitez pas aussi à nous poser des questions (sur le forum, sur le blog, par mail…) si vous rencontrez des problématiques particulières, ce site est fait pour cela.
OK pour les économies d’énergie et le développement durable, mais est-il normal de demander à des locataires, à qui est imposé un système de chauffage au gaz (par les installations des bailleurs sociaux) de changer de comportement ?
En ne se chauffant plus ?
Est-il normal que la taxe carbone leur soit imputée ?
Au niveau de l’agriculture, je pense que les choses bougent, notamment car l’agriculture trop intensive peut avoir des coûts vraiment importants pour les agriculteurs du fait de l’augmentation du prix des intrants (engrais,…).
Dorénavant, on conseil aussi aux agriculteurs de s’approvisionner en nourriture locale (colza) plutôt qu’en soja cultivé dans des contrées lointaines.
serait il réelllemnt possible de remetre en cause l’agro alimentaire et l’agriculture intensive (type soja et palmerés et autre) qui ont des conséquences sur l’environnement et sur l’homme, qui pourront être irréversible et qui ne profitent pas a la population local si ce n’est aux multinationalles?
En fait le nombre de naissance baisse quand un pays se développe. Il faudrait donc aider les pays à se développer et le nombre de naissance se régulerait de lui même.
Pas besoin de limiter les naissances 😉
bonsoir,
une idée pour sauver la terre: la limitation des naissances…
Bonsoir Alain,
C’est certain qu’il est important de regarder aussi ce qui se passe chez nous, il y a des morceaux de planètes exeptionnelles à défendre dans notre pays et dans nos régions.
Mais, j’apprécie également de pouvoir visionner ce qui se déroule dans d’autres endroits du monde. C’est toujours enrichissant de voir d’autres modes de vie, d’autres paysages, et aussi d’autres problématiques comme ce soir.
En plus, on s’apperçoit que souvent, quelque soit l’endroit du monde, nous avons des problématiques communes (sécheresse….).
mr Yann Arthus-Bertrand,pourquoi aller si loin pour constater la destruction de la forêt ! A 100 kms de Paris notre cher ONF pratique des coupes blanches en masse au nom d’une soi disante régénération qui se moque de la biodiversité et de l’aspect que prend le seul petit bout de nature qu ‘il nous restait.
Je suis assez d’accord avec vous Annick.
Ce qui me rassure, c’est qu’il y a quand même de nombreuses initiatives citoyennes, à l’échelle individuelle, collective (associations, entreprises…) qui essaient d’innover, de mettre en place une autre société mais il est clair qu’il faudrait que les politiques soient moins frileux et plus à l’écoute de ces innovations.
Ils ne portent plus vraiment de projets aujourd’hui mais suivent plutôt des opinions ou des corporatismes.
J’aime bien cette phrase de Marc Vergnet, seul fabricant français d’éolien, qui vient de vendre des éoliennes à l’Ethiopie. Elle a été publiée dans Libération cette semaine.
«L’énergie, c’est la première pierre du développement, reprend Borloo. On va faire du continent (Afrique) un laboratoire du renouvelable.» Vergnet coupe : «Les Africains nous croiront quand ils verront les choses se faire. On leur a trop promis la lune depuis quarante ans.»
A quand l’ individualisme forcené jeté à la poubelle (sans sac plastique… tri sélectif oblige…) pour l’ avènement d’ un monde plus solidaire et empreint d’ humanité lorsqu’ enfin la conscience collective semble s’ éveiller à “l’ effet papillon” de nos actes délibérés aux répercussions sans précédent aux quatre coins de la planète. A quand des discours “transparents” et de “vrais” engagements de nos hommes politiques pour enrayer ce désastre annoncé qui plonge nos Jeunes dans l’ incertitude et le désarroi…
@Hamann. Je suis bien d’accord avec vous. Passer des mots aux actes encore une fois et essayer de faire en sorte que la mesure de l’indice de développement ne se limite pas à un critère économique mais intègre aussi des critères sociaux et environnementaux.
Que dire de Copenhague…
Vite, maintenant, ça urge ou alors les intérêts des uns sont le malheur de tous ?
Vivement que nos décideurs politiques intègrent :
-la valeur de notre nature dans les PIB de tous les pays,
-l’écologie dans toutes les classes à tous les niveaux
Qu’on apprenne à nos gosses des méthodes d’adaptation pour leur “demain”.
Qu’on prenne en compte l’IDH (indice de développment humain), norme objective qui permettra d’aider les plus démunis ..
Une soirée télé en perspéctive.
Même si leur méthode sont un peu brusques, je suis d’accord avec Greenpeace, il faut passer aux actes maintenant.
Le discours on le connaît.