Les mâles en péril
« Diminution spectaculaire de la qualité et du nombre de spermatozoïdes (- 50 % en cinquante ans), explosion des cancers du testicule (multipliés par quatre en soixante ans), augmentation des malformations génitales du petit garçon à la naissance (non-descente des testicules, pénis de petite taille)… : notre capacité à nous reproduire serait-elle menacée ? Et pourquoi ? À partir de résultats scientifiques éloquents et d’entretiens avec des chercheurs, le film enquête sur cette tendance potentiellement aussi inquiétante que le réchauffement planétaire. Aujourd’hui, du Danemark aux États-Unis en passant par la France, les scientifiques s’accordent pour lui attribuer une origine commune : des substances chimiques qui envahissent notre environnement et perturbent notre système endocrinien. Des études rigoureuses attestent que ces perturbateurs endocriniens ont des effets très néfastes sur le système reproductif masculin. On savait que les perturbateurs endocriniens, présents dans les pesticides, étaient responsables de la « féminisation » de nombreuses espèces sauvages (alligators, batraciens, poissons, oiseaux…). Il est aujourd’hui démontré que les êtres humains n’échappent pas au phénomène. Au premier rang des molécules incriminées, le bisphénol A et les phtalates, omniprésents dans notre quotidien : assouplissants du plastique, fixateurs de parfums, cosmétiques, meubles, emballages alimentaires, PVC, jouets, tee-shirts… À quand l’interdiction des substances suspectes au nom du principe de précaution et l’analyse des interactions qu’elles produisent ? Aux alertes scientifiques, les puissants lobbies industriels opposent une prétendue maîtrise des risques encourus. En 2006, un tournant a pourtant eu lieu avec l’adoption par l’Union européenne de la directive Reach, qui oblige les industriels à prouver l’innocuité de leurs produits. Reste à l’appliquer. C’est aussi cette longue bataille pour remettre de l’ordre dans la « grande foire des aberrations sexuelles qu’est devenue la nature » que chronique ce film, remarquablement documenté. »
Source Arte, un film de Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade.
Rediffusions :
26.11.2008 à 02:00
Source Arte, un film de Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade.
Rediffusions :
26.11.2008 à 02:00
29.11.2008 à 09:40
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C’est déjà cela de consommer bio. Cela évite une partie des polluants. C’est toujours ça de pris pour nous, et pour notre planète à qui l’on évite de recevoir une belle quantité de pesticide.
Cela sera difficile d’arreter la pollution du jour au lendemain, mais si on peut en éviter une partie…
Il faut essayer de multiplier les actes écologiques… D’ailleurs, tu arrives à ce sujet à aller loin en ne mettant pas du tout le chauffage… Dans le Nord, cela ne doit pas être évident.
Peut-être qu’il faut aussi soutenir financièrement les structures qui se bougent et qui sont des lanceurs d’alertes comme Greenpeace, le WWF, France nature environnement, Fondation Nicolas Hulot…
Si ce n’était que dans les crêmes et que pour vous messieurs. C’est partout qu’il y a des produits toxiques. Je crois que les ignorants sont bennis, faire les courses en connaissance de cause c’est un vrai calvaire. Passer son temps à lire les étiquettes ne suffit même plus car ce sont les contenants et non plus uniquement les produits qui sont dangereux. C’est sûr que prit indépendaments tout cela est bénin, mais je ne comprends pas pourquoi les industriels ne se posent pas plus la question des cocktails chimiques dus aux multiplications des expositions à ces toxiques. C’est une honte,car tout le monde les utilise. L’environnement c’est bien l’un des seuls sujets qui est nocif pour les riches et pour les pauvres ( plus nocifs pour les pauvres malheureusement). Ce que je veux dire c’est que manger bio ne change rien, ou si peut 🙁 Ok j’arrète d’être défaitiste lol
Que pouvons-nous faire ? Relayer l’information dans un premier temps …
Voir des extraits de l’émission ici : http://www.aboneobio.com/blog/?2008/11/28/782-les-phtalates-dans-les-cremes-males-en-peril.
Mike, pour répondre à ton interrogation, je t’invite à lire ce billet dédié aux parabens : http://www.aboneobio.com/blog/?2008/03/06/212-parabensau-secours
Faut vraiment qu’on change notre façon de consommer les produits en contact quotidien avec la peau !
Je crois quil suffit de lire cette phrase issue de Nathalie Kosciusko-Morizet et quelle a prononcée sur le site metro France pour ce faire une idée et avoir une réponse à votre question :
Metro : Quelles substances chimiques sont responsables de la baisse de la fertilité ?
NKM :Il y a principalement trois types de produits : les pesticides, les phtalates – présents dans les plastiques, et le paraben contenu dans les cosmétiques.
C’est vrai que c’était effrayant … et on se dit qu’on vit dans un monde où les dangers, potentiels même si pas avérés, sont nombreux : entre les pesticides, les polluants atmosphériques, la soupe d’ondes magnétiques, radio, wi fi, … et quelque 100 000 substances chimiques, il y a de quoi se poser des questions. Le planetoscope que nous t nous as fait découvrir est d’ailleurs instructif sur les dangers qui nous menacent (rubrique biodiversité, ou environnement !)
Mais je crois qu’il ne faut être paranoïaque non plus et que notre devoir de citoyen, et de parents surtout, est de bien s’informer. Pour ma part c’est une des raisons de mon engagement et de la fidélité à ton blog ….
Ce qui me pose question, ce sont les parabens : certains fabricants de cosmétiques disent qu’ils sont acceptables, d’autres soutiennent que non… ? difficile d’y voir clair
qu’en pensez vous ?
Mike le Vert
Ca fait peur ce reportage.