La dérive de lincontinent

Le 28/08/08 par ekimondo
Billet écrit par Jean-François Perreault sur www.ekimondo.com

Nos océans sont remplis de mystères : le triangle des Bermudes, la mer des Sargasses Et maintenant, le Great Pacific Garbage Patch, une gigantesque masse de plastique à la dérive entre Hawaï et le Japon, faisant deux fois la taille du Texas. Le plus grand dépotoir de la planète!

On ne pourrait concevoir une plus grosse toilette! Cette zone du Pacifique est composée de courants qui forment un immense tourbillon: un vortex. Celui-ci entraîne avec lui des tonnes de détritus provenant en majorité des côtes américaines et japonaises, mais aussi des plaisanciers et bateaux de pêche, peu soucieux des déchets qu’ils jettent.

Croquis de Patricia J. Wynne

Cet amas de cochonneries flottantes, baptisé Great Pacific Garbage Patch, résulte de laccumulation de ces ordures qui sy entassent et stagnent depuis plusieurs décennies. Ce sont essentiellement des objets de plastique : des briquets, des bouteilles deau, des sacs, des jouets, de léquipement de pêche, etc.

Le principal problème, c’est que le plastique ne se décompose pas complètement sous les rayons du soleil. Ces détritus finissent par seffriter pour former de petites granules en suspension dans leau salée. Ces granules sont si petits que la faune les confond pour du plancton.
 

Le capitaine Charles Moore de la Fondation de recherche maritime Algalita sillonne les mers pour étudier laccumulation de déchets de plastique dans nos eaux. Dans certaines zones du Great Pacific Garbage Patch, le ratio de plastique par rapport au plancton atteint 6 pour 1!Ces résidus de plastique sont consommés par la faune marine et causent de graves intoxications. Greenpeace estime que plus d’un million doiseaux et 100 000 mammifères marins meurent tous les ans, victimes de ce dépotoir à la dérive.Pourquoi s’en faire, si nos cochonneries vont pourrir si loin de nous, au milieu de locéan?
Malheureusement, le plastique, qui trimbale de nombreux composés chimiques toxiques, a déjà commencé à remonter la chaîne alimentaire, en passant de poisson en poisson pour finir sa course dans notre assiette Finira-t-on par apprendre que nos bêtises nous retombent toujours sur la gueule?

 
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  1. belinunda dit :

    Merci Nathalie et Mike pour ces commentaires. Cela me fait penser à cette question concrète d’un lecteur. La solution est bien de limiter les déchets et donc les sacs uniques proposés en privilégiant les alternatives plus durables comme les paniers, les sacs en coton bio ou les grands sacs semblables à ceux distribués dans les supermarchés.

  2. Nathalie J- dit :




    Hello !

    J’ai écris un article là dessus il y a quelques mois, permettez-moi de vous proposer le lien :

    http://www.canyousea.com/index.aspx?news=765

    Avec un complément sur le plastique biodégradable et végétal, une alternative à notre plastique pétrolier qui finira bien par disparaitre un jour. Un sachet plastique c’est 400ans de pollution sans dégradation, réfléchissons avant de les jeter ! Ils sont volatiles et s’accrochent dans les arbres, retournent souvent à la mer où ils parcourent des milliers de kilomètres, se chargeant au passage de polluants chimiques. Ils finissent ensuite ingérés  par les tortues de mer, qui les prennent pour des méduses  et sétouffent:(
    Si vous avez le choix, optez pour les sacs en amidon de pomme de terre ou autres, ils se décomposent plus vite !

    http://www.canyousea.com/index.aspx?news=766

    Nathalie J-

  3. mike le vert dit :

    Cette île de déchets est démente !!

    Je vous signale des infos complémentaires sur cette incroyable poubelle flottanteà rapprocher d’une vision plus large via les cartes des océans du monde

    à voir aussi sur l’Encyclo-écolo à l’article Vortex ou Océans.

    à bientôt
    Mike-le-Vert

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