Enquête sur la route du coton, Jeudi 6 mars à 20h50 dans Envoyé spécial et sur France 2
Le 06/03/08 par belinundaToutes les grandes marques de lhabillement ont mis en place des chartes éthiques, des codes de conduite qui bannissent en principe tout travail denfants, tout travail forcé, tout horaire démesuré chez leurs fournisseurs.
Une équipe dEnvoyé spécial a remonté les filières de vêtements depuis la France en passant par les fournisseurs du Bangladesh jusquaux champs de coton en Ouzbékistan. De surprise en surprise.
>Le réferentiel Flo (Max Havelaar) offre quand même certaines garanties environnentales en incitant, les producteurs certifiés ou qui souhaitent l’être certifiés à intégrer progressivement le respect de l’environnement dans leur pratique de culture ou à passer à des pratiques d’agriculture biologique.
« L’organisation des producteurs s’assure que ses membres protègent l’environnement naturel et que la protection de l’environnement fasse partie de la gestion de la ferme…. L’organisation veille à ce que ses membres réduisent l’utilisation d’engrais et de pesticides synthétiques et non naturels afin de les remplacer partiellement et progressivement par des engrais naturels et fabriqués sur le site de production et par des méthodes biologiques de contrôle des phytopathologies. Flo encourage les petits producteurs à opter pour des pratiques biologiques lorsque ce choix est pratique sur le plan social et environnemental».
Si le Label Max Havelaar garantit un revenu décent, une amélioration des conditions de travail, une amélioration des conditions de vie, … il n’apporte aucune garantie au niveau environnemental.
La seule garantie sociale qui peut s’en rapprocher est que les produits de qualité fabriqués de manière artisanale sont, normalement, favorisés.
Il est cependant fréquent que les organisations de commerce équitable de vêtements se lançent aussi dans le bio. Je pense notamment à Idéo, Laspid, Made in éthic, … et bien d’autres encore !
Le reportage a été rediffusé… mais la nuit dernière.
Je crois aux vertus de la consommation responsable, plus qu’au boycott… C’est une vision plus positive des choses. En plus, la diffusion du coton équitable (labélisée Max Havelaar) s’est démocratisée. On en trouve maintenant sur des sites comme la Camif, la Redoute…
Mais connaissez-vous les garanties environnementales qu’offrent le Label Max Havelaar ?
Sinon, il y a aussi le label BioRe qui garantie le respect de critères écologiques et sociaux forts. On trouve des produits labélisés notamment dans les magasins Monoprix.
Je n’ai malheureusement pas pu voir ce reportage… et je n’arrive pas à savoir s’il repassera… mais dans l’ensemble, s’y j’ai bien compris, je crois qu’il montre l’omniprésence du travail des enfants dans les champs de coton.
C’est effectivement l’une des activités où celui-ci a, malheureusement, le plus d’importance…
Et encore, je crois que le reportage n’a pas évoqué les empoisonnements aux pesticides…
Bref, je pense effectivement qu’il faut agir.
Maintenant, le boycott est rarement très efficace puisqu’il conduit le plus souvent les grandes firmes à sous-traiter ou a exploiter encore plus, et dans un plus grand secret, les enfants.
Je proposerais donc d’acheter équitable… mais je suis assez partial sur le sujet !
Qu’avez-vous pensez de ce reportage ?
Moi je l’ai trouvé vraiment intéressant… Mais le boycott va-t-il permettre de supprimer le travail des enfants en Ouzbékistan ou va-t-il apauvrir encore plus des familles qui le sont déjà ?
Existe-il d’autre moyen de pression ?
En tous cas on voit ici toute l’importance du coton labélisé Max havelaar.