AMOES insiste sur l'importance d'une demarche en deux temps pour avoir un réel impact sur le bâtiment
Le 29/05/07 par damienLOCRE, Observatoire et Centre de Recherche en Entrepreneuriat de l’EDC Paris et lassociation étudiante SIFE-EDC ont organisé le 2ème colloque Entrepreneuriat et Développement Durable le 22
Nous sommes intervenus sur la table ronde Développement durable et opportunités daffaires. Nous avons exposé notre vision pour respecter les objectifs clairs fixés par
· -le développement des énergies renouvelables : objectif de production de 10% des besoins énergétiques français à partir de sources d’énergie renouvelables à l’horizon 2010 (21% de la production intérieure délectricité, et une augmentation de 50% de la production de chaleur)
· -une division par 4 des émissions de GES d’ici 2050
Pour cela, un des enjeux majeurs de demain est le bâtiment. En effet, il est responsable de 25 % des rejets de CO2, de 46% de l’énergie consommée et a un réel impact social avec 2,5 millions d’habitants en précarité énergétique en FRANCE.
Atteindre un facteur 4 sur les bâtiments permettrait d’éviter 80 Mt de CO2.
Comment Agir?
La rénovation est le facteur clé pour réaliser les objectifs du protocole de Kyoto. En effet, un bâtiment construit avant
Une démarche en deux temps est indispensable.
Avant tout, il est très important de commencer par réfléchir à la réduction des besoins et l’efficacité énergétique du bâtiment en travaillant sur les :
· -Consommations hivernales de chauffages
· -Consommations estivales de climatisation
Pour être le plus efficient possible, il est très intéressant d’utiliser des logiciels de simulation thermique dynamique type TRNSys, PLEIADES + COMFIE…
Seulement ensuite, on peut répondre aux besoins réduits avec des systèmes performants et renouvelables :
· -Systèmes de distribution performants
· -Chaleur : Solaire, Bois-énergie, Géothermie
· -Froid : Géothermie, Solaire avec absorption ou dessiccation, Evaporation, Groupe frigo haute performance, sur-ventilation
· -Elec. : Solaire, Eolien, Hydraulique
Pour répondre à ces besoins, la micro-cogénération à bois a pour avantage de réunir dans un seul produit un système de production de chaleur » renouvelable » et d’électricité verte, voir même à terme les besoins en froid avec la tri-génération à bois. Autre avantage, elle permet d’amortir les pointes de production d’électricité centralisée, car la production d’électricité du micro-cogénérateur est couplée avec les besoins en chaleur et ne dépend donc pas des aléas climatiques. Ainsi, la micro-cogénération à bois pourrait avec 6000 unités installées d’ici 2020 éviter 1 000 000 tCO2/an supplémentaires en remplaçant la construction d’une centrale thermique classique (gaz, fioul, charbon,…).
Enfin, cette démarche en deux temps permet de ne pas surdimensionner les capacités de production d’énergie et évite ainsi un gaspillage d’énergie primaire. On comprend donc toute l’importance de réaliser avant tout un travail d’efficacité énergétique dans un premier temps !!! C’est en respectant cette démarche que nous aurons demain une multitude de bâtiments à Energie Positive
Pour en savoir plus :
je te conseille de te rendre sur notre site amoes.comet de demander le téléchargement de l’étude "l’impact de la micro-cogénération à bois sur l’effet de serre" qui répondra en grande partie à tes questions
A bientôt
Où le public, les élus et les entrepreneurs peuvent-ils se renseigner sur la micro-cogénération bois ? Existe-t-il une filière et des entreprises capables de répondre à la demande d’installation de chaudière ?
Le prix de l’énergie bois ne risque-t-il pas de fortement augmenter si la demande en bois augmente elle aussi d’une manière importante ?