L'hiver 2006/2007 est le plus chaud depuis le début des mesures en 1864
Le 01/03/07 par belinundaSelon Météo Suisse, l’hiver 2006/2007, avec une température supérieure de 3 à 4 degrés par rapport aux normes, est le plus doux enregistré depuis que les températures sont mesurées (1864). En janvier 2007, l’Office météorologique de Grande Bretagne avait déjà annoncé que l’année 2007 pourrait être l’année la plus chaude jamais enregistrée dans le monde du fait du changement climatique et du phénomène El Nino.
www.meteosuisse.ch/web/fr/meteo/actualite_meteo/winter0607.html
Effectivement nous sommes là pour ca… Taxer le CO2 ne serait sans doute pas très populaire mais cela serait tellement bénéfique pour la planète et à long terme pour les hommes qui l’habitent. Quel politique osera-t-il prendre cette mesure ? A propos de la taxation du CO2, je vous conseille vraiment la lecture de l’article écrit par Joseph Stiglitz et publié dans le hors série "Létat de léconomie 2007" d’Alternative économique. Il est disponible actuellement en kiosque et la partie environnement est particulièrement intéressante.
Merci pour votre réponse et vos remarques
Je crois que nous sommes bien d’accord sur le fond
Les politiques ont un rôle à jouer, c’est certain mais il ne feront rien sans appui populaire
Leur refus de taxer plus les carburants (au bénéfice de transports en commun moins cher par exemple), comme le propose JM Janco, le montre bien
C’est vrai qu’il y a encore un gros travail d’information et d’explication des enjeux à faire, et on est là pour ça!
Je crois qu’il faut s’installer dans une démarche progressive. Les petits actes constituent une étape qui peut amener bien plus loin si l’on arrive à les valoriser et à mettre l’accent sur le fait qu’ils ne correspondent pas forcément à une nouvelle contrainte mais apporte du plaisir, de la liberté. Est-ce contraignant de manger un peu moins de viande en la remplaçant par un substitut végétal ? Il me semble que non. Les substituts végétaux comme les pâtés ont vraiment bon goût…
Je crois aussi, par contre, comme vous, qu’il est important de valoriser les personnes qui les réalisent comme vous le proposer.
Je crois encore que si beaucoup de choses dépendent de nous, c’est d’ailleurs pour cette raison que ce site existe, les politiques ont aussi un rôle à jouer en contribuant par leur décision à l’émergence de solutions ( moyens de transport en commun qui permettent à chacun de voyager dans des conditions de temps et de confort acceptables, développement des énergies renouvelables et de la maîtrise de l’énergie…).
J’attends impatiemment le logiciel de calcul que vous proposer. Je trouve qu’il serait bien, aussi, de préciser les statuts de votre organisation et les personnes qui la composent (ces parties manquent à l’heure actuelle sur votre site), cela donnerait plus de clarté à votre démarche.
Si vous êtes vraiment motivés pour avancer dans la recherche de solutions au problème du changement climatique (qui n’est pas le seul problème, n’oublions pas la biodiversité qui diminue, les océans qui se vident, l’érosion des terres arables, la pollution de l’eau, de l’air, des sols, etc…), je recherche des partenaires (c’est-à-dire des gens comme vous, si, si !) pour développer une organisation engagée dans cette voie: "O".
L’idée: les petits gestes dont tout le monde parle sont insuffisants, il est nécessaire de modifier plus en profondeur notre mode de vie, c’est à dire, entre autres, ne plus prendre l’avion, se passer de la voiture le plus souvent possible (le mieux étant de ne pas en acheter), changer ses habitudes alimentaires (moins de viande, de fraises en février, de raisin d’Afrique du Sud), habiter près de son travail et plutôt dans un appartement en ville, et moins consommer en général…
Rien d’impossible, et pourtant ces changements nécessaires sont très difficiles à accepter parce que contraires au fonctionnement actuelle de notre société, basé sur la production (et donc le travail, l’emploi, l’utilité sociale et le statut qui lui sont associés) et la consommation (et donc l’appartenance à un groupe social et la recherche du prestige) de biens et de services, ce qui s’accompagne toujours ou presque de pollutions diverses. Comme nous avons tous besoin de travailler et que nous voulons tous accéder à une certaine reconnaissance sociale, agir efficacement contre le changement climatique est très difficile, nous n’y arriverons pas si nous ne donnons pas de la valeur sociale (de l’estime, de l’admiration, de l’envie) aux conduites à tenir.
Objectif: renverser la vapeur en valorisant socialement ceux qui agissent de manière responsable (c’est à dire qui cherchent à minimiser leur empreinte écologique), essayer d’imaginer un mode de vie durable et accessible à tous et enfin, ce qui rejoint un peu le premier point, inventer d’autres moyens de cohésion et de valorisation sociale que le travail et la consommation, ou alors les orienter vers des activités environnementalement soutenables.