Au large de l’Australie, la Tasmanie abrite de magnifiques forêts primaires, une biodiversité exceptionnelle et des arbres parmi les plus grands et les plus âgés de la planète. Pourtant, chaque jour, léquivalent de 44 terrains de football disparaissent en fumée : les arbres sont abattus puis des hélicoptères lancent des bombes de napalm pour incendier les arbres restants et les souches. Une fois le sol nettoyé, des arbres exotiques à croissance rapide sont replantés. Pour empêcher les animaux de venir manger ces jeunes plants, un poison neurotoxique très puissant est répandu provoquant la mort d’espèces en danger comme le diable de Tasmanie.
Un reportage sur ce désastre écologique a été diffusé dans le premier des quatres volets de la nouvelle émission de Yann Arthus Bertrand («Vu du ciel») le mardi 31 octobre à 20h50 sur France 2.
Les associations Les Amis de la Terre, WWF, Greenpeace et GoodPlanet souhaitent profiter de la diffusion de ce reportage pour alerter les ecocitoyens sur cette déforestation sauvage dont ils pourraient être complices malgré eux en croyant faire un geste pour la planète. En effet, le bois et le papier issus de ces forêts, où sont pratiquées ces méthodes si peu écologiques, sont commercialisés avec le label PEFC censé garantir que les bois viennent de « forêts gérées durablement ». Ce label, créé à lorigine par les forestiers européens, sest ouvert en 2003 aux bois exotiques et en particulier à ceux provenant de forêts primaires.
A la demande de The Wilderness Society, les Amis de la Terre ont lancé une campagne pour interpeller publiquement la certification PEFC et demander lannulation immédiate de la certification des bois venant de Tasmanie.
Pour en savoir plus et participer à la cyberpétition, consulter larticle en ligne sur le site des Amis de la Terre